Selon nos confrères de La Dépêche, jeudi 20 janvier 2022, Cédric Jubillar a écrit deux lettres manuscrites à l’attention de sa compagne Séverine. Dans ces documents, l’homme de 34 ans fait marche arrière concernant ses déclarations sur l’emplacement présumé du corps de son épouse, Délphine Jubillar.
- Delphine Jubillar
C’est une affaire qui fait plus de rebondissements qu’une telenovela. Des fouilles ont été lancées le lundi 17 janvier 2022 afin de retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue depuis décembre 2020. Elles sont organisées autour du domicile du couple, à Cagnac-les-Mines dans une zone de ferme de 500 hectares. Ces recherches devraient durer encore quelques jours mais semblent déjà apporter quelques éléments de réponse. Si l’on croit les derniers éléments de l’enquête – révélés par nos confrères de Actu Toulouse, le 18 janvier 2022, le lieu où le corps de l’infirmière serait caché pourrait être identifié dans une décharge sauvage. L’information aurait été donnée par l’ex-codétenu de Cédric Jubillar. « Des employés de la mairie de Cagnac-les-Mines sont venus évacuer des déchets et nettoyer la zone, à l’aide, notamment, de tronçonneuses. Ils poursuivent leur travail, ce mardi, afin de déblayer tout ce qui peut l’être » avait déclaré une source au journal local.
« Des conneries » : Cédric Jubillar aurait « raconté n’importe quoi à n’importe qui »
Toutefois, deux lettres écrites par la main de Cédric Jubillar à l’attention de sa compagne Séverine pourraient remettre en cause le témoignage de Marco, l’ancien codétenu du plaquiste de 34 ans. Jeudi 20 janvier 2022, nos confrères de La Dépêche ont partagé des extraits des documents qui auraient été rédigés, depuis la maison d’arrêt de Seysses début janvier 2022. Pour le principal suspect dans l’affaire Delphine Jubillar, les déclarations faites à celui qui était son voisin de cellule sont « des conneries« . Le père de famille entendrait désormais livrer sa part de vérité. Celui qui se dit innocent présente dans un premier temps ses excuses à Séverine pour sa garde à vue du 15 décembre 2021 pour « complicité de recel de cadavre« .
Au cours de ces lettres, Cédric Jubillar fait également machine arrière. « J’ai raconté n’importe quoi à n’importe qui. Maintenant plus de blablotage avec personne, je te le promets… » écrit-il avant d’ajouter, comme le rapporte nos confrères : « Marco fait partie des personnes qui m’ont b…, à tous les deux, avec de faux témoignages voilà pourquoi tu as été en garde à vue. On ne peut avoir confiance en personne […] Il te faut porthé plinte (sic !) contre lui pour dénonciation calomnieuse […] Je lui avais donné ton numéro de téléphone c’était pour une fois dehors que l’on aille boire un verre mais au final il s’en est servi pour autre chose« . Le peintre pense avoir été « naïf » et regrette d’avoir accordé sa confiance. Si le contenu de ces lettres doit être analysé avec précaution, Cédric Jubillar reste présumé innocent.
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