« Une reconnaissance morale » : Laëtitia Milot soulagée après les annonces sur l’endométriose

Emmanuel Macron a annoncé le 11 janvier dernier le lancement d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Atteinte de cette maladie, Laëtitia Milot a salué ces évolutions.

« C’est une première victoire. » Interviewée par BFMTV le 14 janvier dernier, Laëtitia Milot a exprimé son soulagement à la suite de l’annonce du président de la République, le 11 janvier, du lancement d’une stratégie nationale de lutte visant une meilleure prise en charge de l’endométriose. Mais aussi après le vote à l’unanimité par l’Assemblée nationale d’une résolution pour reconnaître la maladie comme une affection longue durée (ALD). Marraine de l’association EndoFrance, la comédienne de 41 ans est elle-même touchée par cette maladie. À ses yeux, ces annonces représentent un pas en avant. « Tout ça démontre la volonté des pouvoirs publics d’agir en faveur de l’endométriose. C’est important, c’est devenu une cause nationale aujourd’hui, et ça, pour nous, c’est une première victoire« , a réagi Laëtitia Millot.

« J’ai reçu beaucoup de témoignages de femmes qui étaient en larmes devant leur écran, parce que pour nous, c’est une première victoire« , a-t-elle poursuivi. « Oui, il y a encore du travail, mais pour nous, c’est une reconnaissance morale pour les femmes qui souffrent« , a également affirmé l’ancienne star de Plus belle la vie, dont l’endométriose a été diagnostiquée à l’âge de 27 ans. « Là, on a l’impression d’être prises en compte dans la souffrance« , a-t-elle conclu. 


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« J’ai risqué ma vie aussi »

Laëtitia Milot a également raconté comment cette maladie aurait pu lui coûter la vie. « J’ai risqué ma vie aussi, parce que j’ai risqué une occlusion intestinale il y a quelques années à cause de l’endométriose, donc c’est très important pour la génération future, qu’elle n’ait pas à connaître ce genre de situation« , a témoigné la comédienne qui a « mis dix ans et demi à avoir (sa) fille » et ne peut désormais plus avoir d’enfants. L’endométriose touche près d’une femme sur dix en France. Découverte en 1860, elle reste encore très méconnue. Selon EndoFrance, le manque d’information entraîne un retard de diagnostic de sept ans en moyenne ainsi qu’une mauvaise prise en charge des patientes. Si elle peut être asymptomatique, l’endométriose se traduit parfois par de violentes douleurs et des règles abondantes. Surtout, elle reste la première cause d’infertilité en France.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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