Marc Rylewski, alias Isadora Duncan, le YouTubeur qui se faisait passer pour un « journaliste gilet jaune » a été poursuivi pour harcèlement moral par Audrey Crespo-Mara. Ce jeudi 5 décembre, l’individu a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve durant deux ans, ont rapporté nos confrères de 20 Minutes.
Audrey Crespo-Mara a été poussée à bout. « Vous êtes épuisant, ça fait trois semaines que vous me harcelez en bas de chaque endroit où je suis », avait déclaré la journaliste de LCI à son harceleur en début d’année, dans des propos rapportés par nos confrères de 20 Minutes. Cette dernière était en effet régulièrement prise à partie par un individu âgé d’une cinquantaine d’années, qui se faisait appeler Isadora Duncan et se faisait passer pour un « journaliste gilet jaune ». Agacée d’être importunée, la journaliste avait fait le choix de porter plainte en mai dernier contre ce YouTubeur pour harcèlement, entraînant sa mise en garde à vue. Au policier qui a recueilli sa plainte, Audrey Crespo-Mara a raconté « être harcelée depuis quatre mois par un homme qui, plusieurs fois par semaine, l’attend devant son travail », a précisé 20 Minutes. Ses collègues ont pour leur part affirmé que la journaliste était « stressée ». Thierry Ardisson a quant à llui confié aux policiers que son épouse vivait un « cauchemar ».
Il a interdiction d’entrer en contact avec la journaliste
Toujours selon nos confrères, Marc Rylewski de son vrai nom, a été condamné ce jeudi 5 décembre par le tribunal correctionnel de Paris à dix mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’œuvre de deux ans avec obligation d’indemniser la partie civile et interdiction d’entrer en contact avec la journaliste Audrey Crespo-Mara. Il a également été condamné à verser 1500 euros d’amende ainsi que des dommages et intérêts à l’épouse de Thierry Ardisson, qui faisait partie de ses « victimes ».
Pour rappel, Marc Rylewski, alias Isadora Duncan, avait pour habitude d’interpeller et d’interroger des personnalités issues de la sphère politique ou médiatique à la sortie d’un média. L’homme, qui prenait le soin de ne jamais dévoiler son visage, les filmait et diffusait ensuite les séquences sur sa chaîne YouTube. Parmi ses « cibles », figuraient la journaliste de LCI, mais également l’ancien président de l’OM Bernard Tapie, Thomas Sotto ou encore Jean-Michel Apathie. Comme l’a indiqué TV Magazine ce jeudi 5 décembre, Marc Rylewski dispose de dix jours pour faire appel de cette décision de justice.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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