- L’émission Patron incognito va s’intéresser ce lundi (21h10) au groupe lyonnais LDLC, leader du high-tech et du matériel informatique en France.
- Son président Laurent de la Clergerie est notamment ravi de son « pari » du passage, il y a un an, de la semaine à quatre jours travaillés pour ses 1.000 salariés.
- Tony Parker fait une apparition dans l’émission, le groupe LDLC étant le principal partenaire de son club de l’Asvel.
Présenté comme « très très discret » par Tony Parker, dont il est le principal partenaire (avec
naming à la clé) sur ses deux équipes de l’Asvel, Laurent de la Clergerie a sorti le grand jeu pour sa participation à l’émission Patron incognito, diffusée ce lundi (21h10) sur
M6. Lunettes, bouc et surtout crâne rasé pour un résultat méconnaissable rappelant Bryan Cranston dans Breaking Bad.
« J’ai porté une casquette durant toutes mes vacances d’été pour cacher cette boule à zéro, sourit le président du groupe LDLC, leader français du e-commerce sur le marché de l’informatique et du high-tech, avec un siège situé à Limonest (Rhône). Au départ, je ne voulais pas participer à cette émission, mais j’avais une actualité à mettre en avant. »
« L’efficacité et la productivité des salariés sont restées les mêmes »
Son actualité, c’est d’être devenu il y a un an le premier dirigeant français d’un groupe aussi important (750 millions d’euros de chiffre d’affaires) à avoir opté pour la semaine de quatre jours. L’intégralité de ses 1.000 salariés travaille donc désormais 32 heures par semaine, réparties en quatre jours de travail, et payées 35 heures. Le tournage de Patron incognito lui a ainsi permis d’avoir la confirmation que ce « pari » était perçu favorablement dans sa société.
« Je constate moi-même que l’efficacité et la productivité des salariés sont restées les mêmes, apprécie-t-il. Pour le reste, ce pari que nous avons fait a totalement changé l’ambiance. Les gens sont moins stressés, tout le monde y trouve son compte. Ce modèle ne peut peut-être pas se généraliser mais je veux faire comprendre, via cette émission, qu’il a du sens. »
« Il y a toujours un effet Tony »
Le tournage de ce Patron incognito a tout de même démarré sur les chapeaux de roues pour
Laurent de la Clergerie et LDLC, avec une panne généralisée de tout le système. « Je n’avais jamais connu ça, c’était fou que ça arrive à ce moment-là », souligne le fondateur de LDLC. Pour féliciter ses équipes mobilisées afin de régler ce contretemps, celui-ci a fait venir sur place Tony Parker himself.
« Il y a toujours un effet Tony, tout le monde était ravi de le rencontrer à LDLC, explique-t-il. Perso, j’avais découvert un entrepreneur et un mec génial dès que nous étions entrés en contact au sujet de l’Asvel. »
Une arrivée presque par hasard dans le monde du basket professionnel
Pourquoi la société lyonnaise, fondée en 1996, s’est-elle d’ailleurs lancée sur le sponsoring dans le basket ? « Je ne connaissais absolument rien au basket à l’époque mais j’avais envie qu’on trouve un moyen de participer à la vie de notre région, résume Laurent de la Clergerie. J’assiste quand je le peux à des matchs, surtout en fin de saison, et j’ai envie d’accompagner longtemps cette belle histoire. » Pari tenu grâce au naming via un contrat avec
l’Asvel jusqu’en 2028, mais aussi le nom de
la future Arena proche du Parc OL destinée à accueillir les matchs d’Euroligue du club de « TP ».
Ce rapprochement avec l’Asvel a-t-il marqué un tournant dans la réussite économique de LDLC ? « On ne sait pas vraiment si on a un retour sur investissement dans le sport professionnel, explique-t-il. Mais ça me permet d’inviter des clients à l’Astroballe, et notre chiffre d’affaires explose à Villeurbanne depuis notre rapprochement avec l’Asvel. » Ah, ce fameux effet Tony…
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