Éric Zemmour pourrait une nouvelle fois se retrouver devant la justice. En effet, le Journal du Dimanche révèle que le candidat à l’élection présidentielle a été assigné en justice pour l’utilisation d’images volées dans son clip de campagne.
Le 30 novembre dernier, Éric Zemmour dévoilait sur YouTube un clip de campagne qui allait faire parler de lui pendant plusieurs semaines. Outre le fond et son ambiance très nostalgique qui a beaucoup fait parler, la forme a elle aussi posé problème. Et pour cause, la vidéo de 10 minutes faite d’assemblage d’images d’archives est composée de plus de 114 séquences pour lesquelles le prétendant à l’élection présidentielle n’a pas demandé d’autorisation. Plusieurs médias avaient immédiatement signalé la vidéo à YouTube. Toujours disponible, elle est désormais soumise à une limite d’âge.
Et ce qui devait arriver arriva : un mois plus tard, le polémiste et son parti ont été assignés en justice par les ayants droit pour « contrefaçon du droit d’auteur », comme le révèle le Journal du Dimanche dans son numéro du 16 janvier. L’audience devrait avoir lieu le 27 janvier prochain. Parmi les plaignants, le journal cite notamment La Société des auteurs et compositeurs dramatiques, les sociétés Gaumont, Europacorp et Luc Besson (pour des images du film Jeanne d’Arc), mais aussi les ayants droit de Marcel Carné, (pour des extraits de son film Quai des brumes) et de ceux de Jacques Prévert.
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Un tiers d’images volées
En 10 minutes et 11 secondes, le clip de campagne alterne entre Éric Zemmour, assis derrière un bureau, lisant son discours, et des images d’archives. Dans un article du 3 décembre, Les Décodeurs du Monde ont calculé que 39 % du temps, les images n’étaient pas les siennes. Entre autres mauvaises nouvelles, le 14 janvier dernier, le député Jean Lassalle, également candidat à l’élection présidentielle, accusait Éric Zemmour d’avoir copié le logo de son mouvement « Reconquête ! » sur le sien « Résistons !». « Cette copie constitue un acte de contrefaçon. Nous saisirons les juridictions compétentes s’il le faut » déclarait son avocat sur France Info. Pas sûr que l’ancien journaliste ne se laisse troubler par ces nouvelles attaques.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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