Invitée sur le plateau du 20h de France 2 le 15 janvier, Christiane Taubira est revenue sur l’officialisation de sa candidature à la présidentielle. L’occasion pour la socialiste de pointer du doigt le quinquennat du chef de l’État, brutal pour les plus démunis.
“Je m’engage auprès de vous”. Christiane Taubira est officiellement entrée en campagne samedi 15 janvier en annonçant sa participation à la course à l’Élysée. Le jour même, sur le plateau du 20 h de France 2, l’ancienne députée de Guyane a rebondi sur cette annonce en soulignant la nécessité d’une victoire à gauche pour corriger certaines politiques du quinquennat d’Emmanuel Macron. La femme politique a ainsi souligné à l’antenne que certaines décisions du pouvoir actuel ont été extrêmement « rudes pour les plus pauvres, pour les exclus, difficiles pour les classes moyennes, très dures pour les chômeurs, et pour la situation de beaucoup d’ouvrières et d’ouvriers.«
Laurent Delahousse a cependant rapidement coupé l’énumération de son invitée en évoquant un discours déjà vu et revu à gauche de l’échiquier politique : “Ce discours, à ce poste ici devant moi, Anne Hidalgo l’a tenu, on a entendu Jean-Luc Mélenchon le tenir depuis des mois tout comme Yannick Jadot.” Et de poursuivre : “Comprenez que pour un électeur de gauche, aujourd’hui, il peut se dire ‘mais ils sont devenus fous ?”. Sans se laisser déconcentrer par la remarque, Christiane Taubira a ainsi indiqué que la seule chose pouvant perturber les électeurs était le fait que les candidats “restent chacun dans leur couloir.”
L’unité pour gagner
Contrairement à d’autres candidats de gauche, Christiane Taubira a reconnu la primaire populaire d’initiative citoyenne organisée à la fin du mois comme étant le seul moyen d’obtenir la victoire. Une unité qui permettrait de corriger selon elle les défauts du quinquennat Macron s’étant terminé “par le triplement des grandes fortunes” : “Je ne veux pas que ça se prolonge.«
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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