Oriini Kaipara devient la première présentatrice néo-zélandaise à s'afficher avec un tatouage traditionnel au visage

Cela fait trois ans la présentatrice Oriini Kaipara s’est fait tatouer un moko kauae sur le menton afin de rendre hommage à ses origines maories. Cette semaine elle présente les informations aux heures de grande écoute sur une chaîne néo-zélandaise.

C’est un grand pas en avant pour Oriini Kaipara. En 2019, la présentatrice néo-zélandaise de 39 ans rentrait dans l’histoire en devenant la première femme portant un moko kauae, un tatouage traditionnel maori, à présenter le bulletin d’information à la télévision. Cette semaine, elle vient remplacer les animateurs Sam Hayes et Mike McRberts dans Newshub Live à 18h (l’équivalent du 20h en France). «S’il y avait un objectif pour moi, c’était de présenter le journal télévisé aux heures de grande écoute, et c’est ce qui s’est passé», avait-t-elle déclaré en juillet au média Stuff.

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Une tradition maorie

En 2017, après avoir découvert grâce à un test ADN que 98% de ses ancêtres étaient maoris, Oriini Kaipara décide de se faire réaliser ce tatouage traditionnel maori. D’après le Daily Telegraph, il représente l’héritage d’une famille et son statut social. «Il s’agit d’un rite de passage chez les femmes maories, marquant la transition de l’enfance à l’âge à adulte», avait expliqué la présentatrice.

À la tête de la fondation Kedv, Şengül Akçar développe un réseau de coopératives de femmes. La Kedv leur fournit une assistance technique et la possibilité de vendre leurs fabrications artisanales dans trois boutiques. (Istanbul, le 13 février 2020.)

Gülten Bingöl, 58 ans, est originaire d’un village du sud-est de la Turquie. Dans les années 1990, elle suit son mari professeur à Istanbul. Mère de quatre filles, elle fait partie des pionnières qui ont créé en 2004 la coopérative de textile Ilk adım, «Première étape» en turc, soutenue par la Kedv. (Istanbul, le 10 février 2020.)

Dans le bâtiment de la coopérative Ilk Adım, soutenue par l’association KEDV, Saime vient chercher son enfant de quatre ans. Cette jeune maman est femme de ménage à temps plein depuis un an, grâce à la crèche où elle peut déposer sa fille Zehra. (Istanbul, le 10 février 2020.)

Dans un atelier du centre Ismek de Fatih, Sevilay Ak apprend le « Tezhip », un art calligraphique souvent utilisé pour orner le Coran de dessins dorés. Cette ancienne comptable a quitté son travail pour s’occuper de ses enfants après son mariage. Maintenant qu’ils ont grandi, elle préfère se dédier à l’art, qu’elle juge bien plus épanouissant, et espère vendre par la suite ses décorations. (Istanbul, le 14 février 2020.)

Fière d’afficher cette marque culturelle lors de son passage à la télévision, l’animatrice espère inspirer d’autres personnes à embrasser leur culture tout en travaillant dur pour poursuivre leurs rêves et leurs aspirations professionnelles. «Chaque étape que je franchis est comme une brèche dans un plafond de verre», a-t-elle déclaré au média Stuff. «C’est un pas en avant pour nous en tant que Maori, mais aussi pour les personnes de couleur. Que vous ayez un moko kauae ou non.»

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