Le 19 décembre dernier, David Guetta s’est une nouvelle fois produit en Arabie saoudite où il a désormais ses habitudes. Une performance donnée à l’occasion du festival MDLBeast de Riyadh, un rassemblement présenté comme le plus gros événement musical du Moyen-Orient mais qui, aux yeux de nombreux activistes, sert avant tout d’opération de communication pour une monarchie cherchant à lisser son image malgré des manquements aux
droits humains souvent dénoncés.
Une problématique qui ne travaille absolument pas le plus célèbre des DJ hexagonaux. « Je ne joue pas pour les politiciens, je joue pour les gens. Et vous savez, si je devais jouer uniquement dans les pays où je suis en total accord avec les dirigeants, je resterais probablement chez moi », a-t-il expliqué à Billboard.
Un faux problème
En 2019, lors de la première édition du festival, l’afflux d’artistes de renom et d’influenceurs avait fait dire à certains que l’Arabie saoudite avait dépensé sans compter pour attirer tout ce beau monde. Là-dessus, David Guetta ne voit pas vraiment où est le problème.
« Je ne dis pas ce que je dis parce que je suis payé. Je suis payé pour venir dans n’importe quel pays, et je peux être payé en Arabie saoudite, en Amérique, en Europe et en Amérique latine. Je veux pouvoir jouer pour les gens partout où je vais. Après, peut-être que j’irais en Chine ? Est-ce que je devrais arrêter d’aller en Amérique alors que je ne suis pas toujours d’accord avec certaines choses qui s’y passent ? », a-t-il continué.
Cette année, le MDLBeast comptait également J Balvin, DJ Snake et Martin Garrix à l’affiche et il s’agit d’un des premiers événements où hommes et femmes ont été autorisés à danser ensemble en public en Arabie saoudite.
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