Affaire Delphine Jubillar : “Il n’a peur de rien”, les révélations d'un ancien collègue de Cédric Jubillar

Samedi 18 décembre 2021, sur l’antenne de BFMTV, un ancien collègue de Cédric Jubillar a pris la parole pour décrire le père de famille. Mis en examen pour « homicide volontaire sur conjoint« , il est toujours en détention provisoire.

  • Delphine Jubillar

Les révélations continuent. Plus d’un an après la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, les enquêteurs continuent d’exploiter toutes les pistes. Les proches de Delphine et Cédric Jubillar prennent aussi la parole publiquement pour évoquer la personnalité des époux qui étaient en instance de divorce. Mis en examen pour “homicide volontaire sur conjoint” en juin 2021, Cédric Jubillar a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses. Depuis, des proches du père de famille ont tenté de dresser un portrait de cet homme au comportement parfois intriguant. Samedi 18 décembre 2021, sur l’antenne de BFMTV, l’un de ses anciens collègues, avec lequel il a travaillé sur plusieurs chantiers, a pris la parole sous anonymat.

L’homme décrit un Cédric Jubillar fiable et au rendez-vous si ses proches en ont besoin. « A chaque fois que j’avais besoin, il était là. Il n’a pas que des mauvais côtés. C’est quelqu’un qui est gentil avec les gens qui le respectent. », a expliqué cet ancien collègue. Selon lui, la notion de respect occupait une place très importante dans les relations qu’entretenaient Cédric Jubillar, au point qu’il puisse s’emporter. « Si on ne le respecte pas, il peut être très mauvais. Même un client ! Il était capable de l’insulter.« 

Cédric Jubillar décrit par un collègue

Très à cheval sur les principes, Cédric Jubillar avait ainsi l’image d’une personne déterminée à se faire respecter. « C’est un grand fanfaron. Quelqu’un qui n’a peur de rien. Il a un sale caractère.« . Si le père de famille tenait tant à être respecté autour de lui, selon son collègue, c’est parce qu’il a vécu une histoire familiale compliquée. Placé en foyer d’accueil, le peintre-plaquiste aurait mis un point d’honneur à construire une vie dont il pouvait être fier. « C’est quelqu’un qui a souffert pendant sa jeunesse, qui a appris à se débrouiller seul. Il voulait montrer à sa mère qu’il pouvait réussir sa vie sans elle. C’était un peu une revanche de la vie. Il voulait montrer aux gens qu’il était loin d’être bête.« 

Cédric Jubillar est présumé innocent.


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