Vers l’infini et au-delà pour Radio France. Le groupe a annoncé vendredi avoir voté son
budget 2022 qui vise un résultat d’exploitation positif de l’ordre de 2 millions d’euros, en raison de la poursuite d’un plan de départs volontaires et malgré la baisse des financements publics.
Le groupe radiophonique public, qui souhaite rester le « leader de la radio et du podcast », va poursuivre la numérisation de son offre en 2022 et proposer de nouveaux podcasts et formats en vue de « conquérir un public toujours plus large », précise-t-il dans un communiqué. Pour ce faire, Radio France entend consacrer un investissement de 52 millions d’euros à ses productions internes « de haut niveau », en renouvelant notamment technologies et outils pour développer une « stratégie ambitieuse en matière d’innovation sonore ».
Une dotation de l’Etat en baisse de trois millions d’euros
L’année 2022 sera aussi marquée par la fin du chantier historique de réhabilitation de la Maison de la Radio, son siège parisien et par la poursuite de travaux dans les studios de création, dont les coûts s’élèvent à 13,2 millions d’euros.
L’entreprise comptera sur « sa gestion rigoureuse et responsable de ses ressources » pour assumer ces investissements et compenser la baisse de 3 millions d’euros de sa dotation de l’État en 2022, explique-t-elle.
Un plan de 340 départs volontaires
Cette gestion se traduira en partie par la mise en œuvre de l’« accord emploi 2022 » validé en octobre 2020. Ce plan prévoyait 340 départs volontaires d’ici à 2022, dont la moitié doivent être remplacés, ainsi que « la création de postes sur des compétences numériques et techniques » et la titularisation de salariés en contrats précaires. « 80 % des départs ouverts » par l’accord sont « d’ores et déjà actés », précise le communiqué.
Par ailleurs, le groupe pourra compter sur les 5 millions d’euros de crédits du plan de relance accordé par l’État pour compenser les pertes financières liées à la crise du Covid-19. En 2020, Radio France avait enregistré une perte de 9,6 millions d’euros en raison de la crise sanitaire.
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