Jeudi 16 décembre 2021, dans l’émission C à vous sur France 5, Olivier Véran a notamment évoqué la crise sanitaire. Un entretien au cours duquel le ministre de la Santé a confié recevoir de très nombreuses de menaces de mort et a déclaré avoir porté plainte à plusieurs reprises.
Olivier Véran
L’épidémie de coronavirus continue de sévir en France. Au dernier bilan publié par Santé publique France le 16 décembre 2021, 15.142 personnes sont hospitalisées dans l’Hexagone dont 2.832 en réanimation. Pour contrer la cinquième vague, de nouvelles mesures sont donc entrées en vigueur : accélération de la campagne de rappel, appel à se faire tester pendant les fêtes, port du masque obligatoire en intérieur dans tous les établissements recevant du public, fermeture des discothèques jusqu’au début du mois de janvier, ou encore préconisation du télétravail. Dans le cadre de la recrudescence du Covid-19, Olivier Véran, le ministre de la Santé, lutte donc contre les faux pass sanitaires. Invité du programme C à vous sur France 5 le jeudi 16 décembre 2021, l’homme politique a ainsi évoqué les anti-vaccins. Et de révéler face aux caméras recevoir quotidiennement des menaces de mort : « Je reçois des dizaines de menaces de mort par jour depuis bientôt deux ans. Je porte plainte régulièrement quand j’estime que ça dépasse complètement les bornes ».
« Ils ont du sang sur les mains »
Face aux professionnels de santé qui ont distribué ou vendu des documents falsifiés ainsi qu’à ceux qui tentent de discréditer la vaccination, Olivier Véran se veut intransigeant. « Je constate que ce sont systématiquement des gens qui procèdent d’une détestation de tout ce qui peut nous réunir. Des gens qui détestent l’État, des gens qui détestent les scientifiques, des gens qui détestent les médias. Des gens qui détestent, ô combien, tous politiques et qui détestent qu’on ne soit pas d’accord avec leurs croyances. Ce sont des gens qui s’enferment dans de fausses croyances. Il y a un niveau de tension sociale qui est ce qu’il est », a-t-il ainsi déclaré sur le plateau d’Anne-Elisabeth Lemoine. Par ailleurs, le membre du gouvernement d’Emmanuel Macron n’a pas hésité à pointer du doigt les individus qui relayent de mauvais messages. « Il y a ceux qui sont censés être des sachants et qui répandent de la fausse information. Ceux-là, ils doivent payer un jour pour ça. Ils ont, pardonnez-moi pour l’expression, du sang sur les mains », a-t-il ainsi indiqué. Une déclaration sans équivoque de la part du ministre de la Santé.
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