Ce mercredi 4 décembre, Hugo Clément dévoilait de nouvelles informations sur son compte instagram concernant la mission de sauvetage mise en place au Pôle Nord pour venir en aide à Mike Horn et son coéquipier Borge Ousland.
Les dernières nouvelles du journalistes français sont encourageantes. En fin de matinée ce mercredi 4 décembre, Hugo Clément nous livrait sur instagram de nouvelles informations très précises sur la localisation exacte de Mike Horn et de son ami, ainsi que la suite des étapes à suivre pour mener à bien cette mission "quasi" impossible…
@mikehornexplorer et @borgeousland ont encore progressé de 20 kilomètres vers le sud cette nuit. Il leur reste deux jours de vivres. Le brise glace, lui, ne peut pas avancer plus au nord dans la banquise (voir photo 3). Deux explorateurs ont donc été déposés sur la glace depuis le bateau. Ils vont rejoindre Mike et Børge à ski avec du ravitaillement (environ 60 km à faire), puis redescendre ensuite tous les quatre vers le brise glace (à nouveau 60 km). Si tout se passe bien, c’est à ce moment là que nous allons partir avec l’équipe de Mike et @jessicaahorn sur le Pangaea (le voilier de Mike), pour rejoindre le brise glace au nord, récupérer Mike et Børge, et les ramener au Svalbard sur la terre ferme.
Suite à ce post explicatif, de nombreux internautes ne comprennent pas l’intérêt initial de cette expédition, menée dans des zones géographiques si dangereuses. Une internaute se permet de questionner le journaliste courageux :
Est ce que vous pouvez nous expliquer quel est le but de leur voyage là bas ? Parce que je ne comprends pas qu’on puisse se mettre en danger de la sorte et risquer la vie d’autres personnes pour venir nous sauver quand on se retrouve en difficulté.
Hugo Clément, ne perd pas le nord, et fait preuve d’une immense réactivité face à cette question, légitime, mais un poil condescendante, et répond :
Bonjour ! L’expédition Pole2pole est d’abord un défi sportif mais aussi une aventure qui permet de constater sur le terrain les bouleversements profonds de la banquise liés au changement climatique. Ces endroits hostiles sont totalement inhabités, et il n’y a pas de base scientifique sur place, il faut des gens comme eux prêts à prendre des risques pour témoigner de ce qu’ils voient. C’est comme les journalistes qui partent en zone de guerre… c’est dangereux mais, à mon sens, nécessaire.
Découvrez les nouvelles d’Hugo Clément dans notre vidéo…
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