Notre cerveau est plastique, et il n’est jamais trop tard pour muscler nos neurones et améliorer nos performances cognitives.
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Radoter, c’est pas si grave
Vrai. La mémoire à long terme s’ancre d’autant plus qu’on revit régulièrement ses souvenirs ou qu’on répète ses apprentissages. C’est ainsi que les points de contact entre les neurones, les synapses, sont consolidés. Plus on emprunte ces synapses (en évoquant le souvenir), et plus ce « chemin » s’élargit et devient praticable, facilitant la circulation. À l’inverse, peu utilisées, elles finissent par disparaître. La « plasticité synaptique » fonctionne dans les deux sens.
Les souvenirs n’ont pas d’odeur
Faux. Nos expériences sont très liées à nos sens : on y associe souvent des sons, des sensations tactiles ou gustatives. Mais le fumet de la madeleine de Proust est plus puissant que son goût ! On a demandé à des personnes souffrant de maladies neurodégénératives de retrouver un souvenir lié à un paquet de tabac. L’étude montre que pouvoir toucher les cigarettes et surtout sentir leur odeur permettait de mieux faire remonter des réminiscences que la simple évocation de mots associés au fait de fumer.
Dormir nous fait oublier
Vrai et faux. Le sommeil est crucial dans le processus de mémorisation : c’est le moment où le cerveau trie les informations à conserver et celles à effacer (les détails d’une discussion, par exemple). C’est durant le repos et en particulier les périodes de sommeil profond que nos expériences personnelles et les souvenirs récents sont réactivés, consolidés et stockés dans la mémoire à long terme.
Une des meilleures techniques de mémorisation date de l’Antiquité
Vrai. Baptisée « le palais de la mémoire », elle aurait été inventée par un poète Grec, popularisée à Rome par Cicéron et validée par les neurosciences tout récemment. Il s’agit de « ranger » mentalement ce qu’on veut mémoriser dans une pièce que l’on peut facilement visualiser. Lorsqu’on voudra retrouver ce souvenir, le cerveau retournera dans la salle à laquelle est associée son image.
Mémoire : le sport préserve nos souvenirs
Vrai. L’activité physique protège l’ensemble de nos facultés cognitives et diminue les risques de démence. Et cela vaut toujours la peine de s’y mettre ! Une étude, menée sur des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs très légers, a montré que celles qui commençaient à pratiquer l’aérobic trois fois par semaine ressentaient de réels bénéfices (à l’inverse de celles qui suivaient seulement un régime alimentaire sain). Combiner les deux était encore plus profitable.
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