Au micro d’Europe 1, ce vendredi 3 décembre, Aurore Bergé a estimé que l’obligation vaccinale n’est pas la solution, tout en assurant que le pass sanitaire est nécessaire.
Aurore Bergé était l’invitée d’Europe 1, ce vendredi 3 décembre. Au micro de nos confrères, la présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale a rappelé l’importance du vaccin anti-Covid-19. « Moi je préfère être dans un travail de conviction […] tous les jours », a-t-elle affirmé, en estimant que « la meilleure preuve de la vaccination et de son effet, c’est qu’aujourd’hui on a neuf fois plus de risques de finir en réanimation, soit avec des séquelles, soit avec un risque de mortalité », si l’on n’a pas reçu de dose.
La femme politique de 35 ans a ensuite épinglé la situation actuelle aux Antilles et la « sous-couverture vaccinale », provoquant « un débordement au sein de nos hôpitaux ». « On a besoin de continuer de convaincre », a-t-elle enchaîné, en révélant qu’elle « ne croi[t] pas à l’obligation vaccinale ». « Vous allez faire des contrôles dans la rue ? Pour vérifier que les Français sont vaccinés ou non ? Et puis, si jamais ils ne le sont pas, vous allez les prendre de force et les piquer ? » a lancé Aurore Bergé, assurant qu’il faut donc tout miser sur l’incitation à la vaccination auprès des Français. De plus, l’ancienne porte-parole de La République en Marche a valorisé l’utilisation du pass sanitaire, bien que ce soit « une contrainte qu’on fait peser sur celles et ceux qui ne sont pas vaccinés ». Elle a ensuite parlé de la « solidarité nécessaire » de la part de la population, notamment vis-à-vis des personnes « qui sont les plus fragiles, les plus à risque ».
Aurore Bergé sur l'obligation vaccinale : "La meilleure preuve de l'effet de la vaccination c'est qu'aujourd'hui on a 9 fois plus de risque de finir en réanimation (…) si on n'est pas vacciné (…) Je ne crois pas à l'obligation vaccinale"#Europe1 pic.twitter.com/8LYceT8aIr
« 20 millions de doses » disponibles
Mettant en avant le fait qu’il est facile de se faire vacciner dans un centre, même en Seine-Saint-Denis et sans rendez-vous, Aurore Bergé a indiqué qu’il « y a 20 millions de doses pour 18 millions de Français éligibles ». Elle en a également profité pour ajouter que le gouvernement « a permis aux médecins, aux pharmaciens, aux kinés, aux sages-femmes » ou encore « aux infirmiers, de pouvoir vacciner ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran Europe 1
Autour de
Source: Lire L’Article Complet