Alors que la France traverse une 5e vague, le Dr Gérald Kierzek tire la sonnette d’alarme. Dans un tweet posté ce jeudi 2 décembre, le médecin urgentiste remet en cause la stratégie sanitaire du gouvernement face à une circulation du virus « inévitable ».
C’est un témoignage qui interpelle. « Un ami, jeune, zéro risque, positif au Covid alors qu’il n’a vu personne depuis >10jours mais a un voisin qui tousse énormément. Contamination via les parties communes ? ! Aérosolisation… Cela prouve juste 1/ qu’on ne peut empêcher un virus de circuler 2/ stratégie de contact tracing quasi impossible« , a tweeté le Dr Gérald Kierzek ce jeudi 2 décembre. Une franche critique de la politique sanitaire mise en place par le gouvernement.
Depuis plusieurs jours, Gérald Kierzek, qui s’agace notamment du passeport vaccinal, rappelle « la responsabilité des politiques » de ne pas angoisser la population. « Je pense qu’il faut rapidement sortir de ce mode panique« , a-t-il déclaré le 29 novembre dernier sur le plateau de C à vous. Alors que la France fait face à une 5e vague et à l’arrivée du variant Omicron, le médecin urgentiste a interpellé le gouvernement sur sa stratégie sanitaire : « Quand va-t-on enfin vivre avec ce virus et ne pas paniquer devant des courbes de cas positifs INEVITABLES? (Rappel : plus on teste/cherche, plus on trouve….) », a-t-il lancé sur Twitter. Alors pour lutter contre le virus, Gérald Kierzek préconise la « vaccination des plus à risque, gestes barrières sans psychose, autotests notamment dans lieux à risque, isolement et surveillance de la saturation en oxygène avec orientation précoce vers scanner pulmonaire et soins précoces chez les positifs ».
Un ami, jeune, zero risque, positif au Covid alors qu’il n’a vu personne depuis >10jours mais a un voisin qui tousse énormément. Contamination via les parties communes?! Aérosolisation… Cela prouve juste 1/ qu’on ne peut empêcher un virus de circuler 2/ stratégie
Covid-19 : les dangers du stress
Dans ce contexte de crise sanitaire, le Dr Gérald Kierzek dénonce une « pression psychologique » exercée sur les Français. Au cours de ses consultations, il a observé « un problème de santé mentale » beaucoup plus inquiétant que le « problème sanitaire ». Selon une enquête de CoviPrev publiée en février dernier, le pourcentage de personnages ressentant un état dépressif ou anxieux est passé de 29 à 34% en seulement un mois. Des chiffres d’autant plus inquiétants qu’une étude canadienne publiée le 1er décembre par l’Université McGill et l’Institut-hôpital neurologique, indique que « les déficiences associées à l’inquiétude laissent penser qu’en période de stress élevé, comme une pandémie mondiale, nos capacités à réfléchir, à planifier et à évaluer les risques diminuent« .
Crédits photos : IBO/SIPA
Autour de
Source: Lire L’Article Complet