Interviewée pour l’émission Sept à huit diffusée ce dimanche 28 novembre, la chanteuse Camille Lellouche est revenue sur son passé de femme battue, dans un témoignage rare et poignant.
« J’avais 19 ans, j’ai vécu un enfer pendant deux ans« . Camille Lellouche, chanteuse et humoriste rendue célèbre grâce à sa participation à The Voice, a levé le voile sur son passé de femme battue ce dimanche 28 novembre. Interviewée pour l’émission Sept à huit sur TF1, la jeune femme a livré un témoignage bouleversant : « Toutes les formes de violences qu’une femme peut subir, je les ai subies« . L’homme avec qui elle a partagé sa vie de ses 19 à 21 ans est devenu violent très rapidement, « au bout d’un mois« , précise-t-elle. La première fois, « je n’ai pas eu le temps de réagir, il m’a mis une claque très violente, il faisait quand même 120 kilos« , déclare-t-elle face caméra. Après ça, les violences sont revenues tout le temps, « trois à quatre fois par semaine« , assure-t-elle. « Il me disait que c’était de ma faute, que je le poussais à bout, que je le méritais (…) je m’excusais à chaque fois parce que j’avais peur« , ajoute l’interprète de N’insiste pas. Celle qui se dit alors sous l’emprise de cet homme perd à l’époque 12 kilos en deux mois, « Je suis devenue une ombre« , lâche la très grande amie de Slimane, émue.
Camille Lellouche évoque difficilement ce moment où elle a « cru mourir« . « Il me mettait des droites dans tous les sens (…) j’ai commencé à me pisser dessus. Il a continué à me rouer de coups (…). Avant de dormir, il m’a dit si je t’entends respirer je te tue. J’ai dormi dans ma pisse, par terre. Je priais pour ne pas mourir« . Personne n’était au courant de ces violences assure la jeune femme, à part sa meilleure amie. Cette dernière a tout découvert en débarquant chez son amie « au moment où il était en train de m’éclater la gueule » avoue la chanteuse.
« Au premier coup il faut partir »
Celle dont le premier album « A » est sorti ce vendredi 26 novembre ne souhaite à aucune femme de vivre avec la peur au ventre et de subir un tel calvaire. Ce rare témoignage, Camille Lellouche le livre pour elle, « pour se libérer« , mais aussi pour toutes les victimes de violences conjugales. « Évidemment, au premier coup il faut partir (…) il faut porter plainte« , conseille-t-elle. « Une fois qu’on est sorti de cet enfer, vous verrez, c’est beau après« , conclue l’artiste.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran TF1
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