Ce dimanche 21 novembre, Daniel Guichard célèbre son 73e anniversaire. Environ cinquante ans plus tôt, le chanteur admirait l’idole des jeunes, Johnny Hallyday. Toutefois, les années qui ont passé l’ont finalement poussé à ne pas prendre la même route que lui.
Comme beaucoup d’adolescents dans les années 1970, Daniel Guichard a voué un culte à Johnny Hallyday. Concerts à gogo, soirées sur soirées et très bien entouré, le rockeur avait une vie qui pouvait créer des fantasmes. Alors que Daniel Guichard fête son 73e anniversaire ce dimanche 21 novembre, cette époque semble loin pour lui. Au cours d’une interview réalisée avec Ici Paris, le chanteur avait déjà fait part de ses réflexions au sujet du train de vie de l’ancien époux de Laeticia Hallyday. « À 20 ans, je voulais ressembler à Johnny. Les belles voitures, les villas, les piscines, j’ai eu pas mal de ces trucs-là, mais je me suis aperçu que la plupart de ces choses n’étaient pas indispensables », avait-il déclaré.
Après avoir signé son premier contrat à l’âge de 16 ans en 1966, Daniel Guichard avait d’abord rêvé d’une vie aussi bien remplie que celle du rockeur. Il en a tout de même eu un léger aperçu, notamment à partir de 1972 avec la sortie de La Tendresse et Faut pas pleurer, qui lui ont permis de goûter aux excès de la célébrité. Toutefois, l’expérience ne fut pas convaincante et il en a tiré comme un mantra. « Je ne suis peut-être pas le plus riche dans ce métier, mais je suis le plus libre », a-t-il résumé au cours de l’interview.
Les pièges de la célébrité
Daniel Guichard, qui s’est aussi battu contre l’alcool, a donc finalement choisi de mener sa barque à sa manière, quitte à avoir un quotidien moins fastueux que celui de Johnny Hallyday. Il faut dire que le rockeur avait un train de vie démesuré et un rapport à l’argent quelque peu déconnecté de la réalité. « Envoyez la facture, c’était son mot préféré dans les magasins », avait par exemple déclaré Jean-Pierre Pasqualini sur RMC Story. Acheteur compulsif, le taulier se procurait des maisons comme le commun des mortels fait ses courses. Si ces dépenses n’ont pas eu d’incidence sur sa fortune de son vivant, elles ont toutefois rattrapé Laeticia Hallyday après sa mort. La mère de Jade et Joy se bat en effet depuis plusieurs années avec le fisc français pour solder une ardoise fiscale d’environ 30 millions d’euros.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE
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