Christian Quesada reste en prison : sa seconde demande de liberté rejetée

La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Lyon a rejeté, ce mardi, la demande de mise en liberté de Christian Quesada. L’ancien maître de midi est mis en examen pour  »corruption de mineur » et  »détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique ».

L’affaire Christian Quesada reste au point mort. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Lyon a rejeté, ce mardi, la demande de mise en liberté de Christian Quesada. Pour rappel, la star des 12 Coups de midi a été mise en examen et est placée en détention provisoire pour  »corruption de mineur » et  »détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique ». Le quinquagénaire est écroué depuis sept mois maintenant, mais devra être libéré avant le 27 mars 2020, s’il n’est pas jugé entre-temps, car la durée de la détention provisoire ne peut excéder un an.

Après un premier documentaire proposé en mai dernier et couronné de succès, avec 1,6 million de téléspectateurs, C8 et Cyril Hanouna diffusaient le 14 novembre un second film qui accablait le champion déchu, couronné de gloire dans l’émission de Jean-Luc Reichmann dont il avait été éliminé le 14 janvier 2017.

Le champion de TF1 accablé

De plus, de nouvelles accusations ont émergé. Selon des sources judiciaires, au moins cinq femmes, mineures au moment des faits, ont affirmé fin novembre avoir été victimes de Christian Quesada, et ont porté plainte contre lui, révélait Le Parisien. Selon Christophe Rode, le procureur de Bourg-en-Bresse, Christian Quesada aurait utilisé le même mode opératoire, avant de préciser que "des vérifications doivent être effectuées".

Toutes ont décrit un homme mature se faisant passer pour un adolescent sur les réseaux sociaux. Un faux profil avec lequel Christian Quesada voulait obtenir des photos ou des vidéos intimes des jeunes femmes, et à son tour lui leur envoyait des vidéos en train de se masturber. Afin de déterminer s’il s’agit bien de l’homme déchu, les policiers et les gendarmes fouillent dans les supports informatiques des plaignantes, ainsi que de Christian Quesada.

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