INTERVIEW – Tayc (Danse avec les stars) : « Je n’ai qu’une seule envie, tout déchirer avec Fauve »

Prime après prime, Tayc et sa partenaire Fauve Hautot enflamme le parquet de Danse avec les Stars. Que ce soit le public ou le jury, le couple crée l’événement à chacune de leur prestation. Avant de défendre sa place, ce vendredi 5 octobre, le chanteur a accepté de revenir sur son incroyable aventure.

Un vrai showman ! De semaine en semaine, Tayc s’est imposé comme l’un des candidats emblématiques de cette onzième saison de Danse avec les Stars. De retour sur le parquet du studio 217, ce vendredi 5 novembre, le chanteur est prêt à de nouveau bluffer le jury au bras de sa partenaire Fauve Hautot. Mais avant de montrer ses talents de danseur, Tayc a accepté de se confier sur son aventure et sa partenaire à Gala.fr.

Gala.fr : Comment vivez-vous l’expérience Danse avec les stars à ce stade de la compétition ?

Tayc : Honnêtement, je vis cette expérience pleinement dans le sens où cette émission me fait beaucoup de bien. Je suis quelqu’un qui met beaucoup de danse dans ma musique personnelle mais aussi dans mes concerts donc expérimenter de nouvelles danses me fait beaucoup de bien. Ça me permet aussi de travailler la mémoire, de faire de belles rencontres et puis c’est un support énorme qui n’est pas négligeable. Le public est content de mes prestations, de ce que je dégage donc c’est bénéfique pour tout le monde.

Gala.fr : Pourquoi avoir accepté de participer au célèbre concours de danse ?

Tayc : Il y a deux raisons. La première : c’est l’émission préférée de ma maman. Quand elle l’a regardée avec moi, elle me disait : « Quand tu seras soi-disant une star toi aussi, je me ferai le plaisir de me moquer de toi à la télé ». Je lui ai répondu : « Tu sais quoi ? Quand j’aurai l’occasion de le faire et bien je le ferai et tu ne te moqueras pas de moi maman ». C’était un petit deal avec elle comme ça, histoire de. Et puis, j’ai conscience que beaucoup de gens me connaissent mais d’autres non. Je me suis dit que c’était aussi l’occasion de me faire découvrir auprès d’autres personnes et pourquoi pas de leur faire apprécier ma musique et mon univers.

Gala.fr : À ce stade de la compétition, votre maman ne doit pas rire de vous. Que pense-t-elle de votre parcours ?

Tayc : Elle savait que son fils savait danser mais elle ne m’avait vu danser qu’aux anniversaires ou aux baptêmes (rires). Elle a compris qu’il y avait quelque chose à faire. Elle est super contente et elle m’accompagne dans tout ce que j’entreprends. Elle me booste. Je pense que c’est une bénédiction plus que divine que ma mère soit fière de moi. C’est énorme ! Je pense qu’il n’y a rien de mieux que d’être sur un plateau de tournage ou un concert en sachant que ta mère est de tout coeur avec toi. On fait les choses beaucoup mieux.

« Fauve est un amour. On se ressemble beaucoup »

Gala.fr : Avec qui souhaitiez-vous danser sur le parquet du Studio 217 ?

Tayc : J’ai toujours voulu Fauve Hautot. Franchement, j’ai été un enfant gâté. On me donnait vraiment ce que j’espérais. Je n’en avais parlé à personne de cette volonté, mis à part à mon équipe. Aujourd’hui, c’est l’une des danseuses les plus emblématiques de l’émission et une danseuse reconnue de tout le monde. Dans le milieu de la danse, elle est vraiment un pilier. Les gens la regardent comme une référence.

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Gala.fr : Au fil des semaines, vous avez noué une belle complicité avec Fauve Hautot. Quel genre de partenaire est-elle ?

Tayc : C’est un amour ! On est contents parce qu’on se ressemble beaucoup elle et moi, on s’apprécie beaucoup. Dès qu’on arrive dans la salle de danse pour répéter, je me rends compte que je suis avec une personne qui a tout autant envie d’apprendre que moi et qui a tout autant envie de se donner. Elle ne se repose pas sur ses lauriers et se dépasse à chaque fois. Elle est là autant pour moi, pour elle, que pour nous. Elle pousse vraiment le défi à 100%. Elle se surpasse tout en essayant de faire en sorte que les choses soient différentes, que les tableaux soient lourds. Ça me fait du bien et ça me donne qu’une seule envie : déchirer avec elle !

Gala.fr : Vous êtes un véritable showman. Comment avez-vous développé ce sens du rythme ?

Tayc : Je le travaille car au départ je ne savais pas du tout danser. J’ai commencé par le hip-hop et l’afro. Ce sont les deux danses que j’ai apprises à Marseille, ma ville d’origine. Au début, on dansait dans des gares ou dans des petits espaces avec des potes, on n’avait pas de quoi pour payer des salles. Petit à petit, on a eu la possibilité d’avoir une salle de danse proposée par la ville de Marseille et on a commencé à faire des représentations dans les lycées et concerts.

« Il n’y a aucune confiance à avoir et se dire que c’est déjà plié »

Gala.fr : Quelle a été la chorégraphie la plus difficile à assimiler ?

Tayc : Je pense que c’était le jive de la semaine dernière (ndlr : vendredi 29 octobre). Honnêtement, je pensais qu’on allait se prendre un mur à la fin de la chorégraphie. J’avais du mal à retenir les pas, à bien capter la technique. Le jive est l’une des danses des plus difficiles dans le sens où elle est très festive. On peut vite se laisser aller par ses émotions et perdre toute la technicité. Et Dieu sait que c’est une danse hyper-technique. Il faut une rigueur et un placement des pieds qui est très difficile à assurer.

Gala.fr : Le niveau de cette saison est très élevé. Y-a-t-il des candidats qui vous craignez plus que d’autres ?

Tayc : Ça ne sert à rien de se mentir. Bilal a prouvé que ce serait lui et même moi je mets mes pièces sur lui pour la finale. Après Dita a montré aussi qu’elle savait jouer de ses atouts et qu’elle savait trouver la bonne formule avec Christophe pour séduire le jury. Aujourd’hui, ce sont vraiment les deux personnes qui me font peur mais le problème est que tous les autres candidats se surpassent. On ne le sait pas, mais des fois, le coup de poing vient d’en bas. Je pense que le niveau de cette saison est tellement haut que les juges vont vraiment se focaliser sur la technique, sur la manière d’apprendre. Par exemple, Michou a tellement envie d’aller loin et d’apprendre qu’il peut aller très loin. Tout comme Gérémy. Il n’y a pas de logique, ce n’est jamais gagner d’avance. Il n’y a aucune confiance à avoir et se dire que c’est déjà plié.

Gala.fr Votre carrière a connu un bond avec le titre « N’y penses plus ». Comment vivez-vous cette nouvelle notoriété ?

Tayc : J’ai beaucoup bossé pour. J’ai envie de dire que je m’y suis préparé car j’ai convoité cette avancée. Cela n’a pas été un choc pour moi, je me suis surtout dit que je rentrais maintenant dans le jeu. Ce qui s’est passé avant, on s’en fout, pour moi le match commence aujourd’hui. Ça fait plus de huit ans que je fais de la musique mais mon match a vraiment commencé l’été dernier. La vie c’est un combat. Quand je vois le nombre de personnes qui aimeraient être à ma place aujourd’hui, je ne peux pas voir ça comme un cadeau. Non, c’est quelque chose qu’il faut bosser et entretenir. Dans la vie, il faut perdurer. Tout ce qu’on a pu acquérir, on peut le perdre rapidement.

Gala.fr : Pourquoi avoir choisi le pseudonyme Tayc ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

Tayc : Ça veut dire « Take All You Can », soit « Prends tout ce que tu peux » en anglais. C’est ma mère qui a commencé à m’appeler comme ça quand j’étais petit. Elle voulait me pousser à saisir toutes les opportunités et à tout déchirer.

« J’aimerais vraiment allier le cinéma et la musique avec prouesse »

Gala.fr : Vous allez bientôt être à l’affiche d’une mini-série romantique « Christmas flow » sur Netflix. Comment avez-vous vécu vos premiers pas d’acteur ?

Tayc : C’était frais dans le sens où c’était assez nouveau pour moi. Ce sont des méthodes de travail que je ne connaissais pas mais d’un autre côté j’ai pris mon pied. Je me suis senti relativement à l’aise avec ce qui m’a été demandé sur ce film. Même si je réalise mes clips et que j’ai bien souvent la main sur les choses, c’est différent dans le cinéma. On ne peut pas regarder ce que l’on fait, on tourne et on attend la prochaine scène. C’était donc un peu compliqué pour moi au début mais ça l’a fait. Ça a été deux mois d’expérience incroyable et ça m’a vraiment donné l’envie de continuer dans cette carrière.

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Gala.fr : On risque de vous voir dans de prochains films ?

Tayc : J’ai toujours dit dans mes interviews que la musique est un tremplin vers le cinéma. J’ai envie d’être tout aussi crédible sur un nouveau film que sur un nouvel album. J’aimerais vraiment allier les deux avec prouesse.

Gala.fr : Dans cette série vous jouez le rôle d’un rappeur à succès qui est rattrapé par une polémique sous fond de propos sexistes. Comment avez-vous fait pour rentrer dans la peau de votre personnage Marcus ?

Tayc : Ce n’était pas difficile car le rôle qui m’a été attribué est assez proche de ce que je suis en termes d’artiste. Je veux dire tout ce qui est le bling-bling et le fait de se la raconter, c’est quelque chose que l’on sait faire quand on est artiste. Même si ce n’est pas mon tempérament, on ne m’a pas demandé de jouer un rôle totalement différent de ce que je suis. Ce n’était pas un rôle un risque où j’ai dû faire deux ans de formation. Après, forcément, les propos qu’il tient ne sont pas ceux que je défends.

Gala.fr : Quels sont vos projets ?

Tayc : Être une référence mondiale et être sollicité partout pour travailler sur un prochain album. J’aimerais bien un jour collaborer avec le rappeur canadien Drake. Quand j’aurais un duo avec lui sur mon album, je pense que j’aurai atteint un stade dans ma carrière et je serai très content de moi. En attendant, ma tournée va commencer en 2022 avec Bercy le 7 décembre 2022. Et Fauve devrait me rejoindre sur scène. En tout cas, elle sera toujours là.

Crédits photos : LAURENT VU / TF1

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