Ce mardi 26 octobre, le faux neveu de Brigitte Macron et sa complice ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour usurpation d’identité, tentatives d’escroquerie, escroquerie et récidive. L’homme de 35 ans a finalement été condamné à un an de prison ferme, comme l’a rapporté Le Parisien ce jeudi 28 octobre.
La sentence est tombée. Ce mardi 26 octobre, le faux neveu de Brigitte Macron et sa complice ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour usurpation d’identité, tentatives d’escroquerie, escroquerie et récidive. Au cours du printemps 2018, le trentenaire a en effet tenté d’usurper l’identité de deux hommes proches du couple présidentiel : « Il signait ses envois en tant que Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron, ou Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, qui se sont constitués partie civile », a rapporté RTL. Grâce à ses combines, l’usurpateur a ainsi pu bénéficier d’avantages et autres passe-droits, tels qu’un tarif réduit dans une suite à Hongkong ou un accueil VIP dans un hôtel 5 étoiles. Pour ces faits, l’intéressé a été condamné à un an de prison ferme ce mercredi 27 octobre.
Comme l’a précisé Le Parisien, celui qui a déjà fait l’objet de 17 condamnations pour des faits similaires ou proches devrait effectuer sa peine de prison « sous un régime de surveillance électronique à domicile. » En parallèle, le tribunal correctionnel de Paris a décidé qu’il ferait l’objet d’un suivi médical obligatoire. « Le tribunal a fait le choix de sanctionner la gravité des faits (…) et de prendre en compte votre volonté d’être pris en charge et de bénéficier d’un suivi qui s’inscrit dans la durée« , a indiqué la présidente de la 13e chambre correctionnelle. Toujours selon nos confrères, l’homme de 35 ans devra également « verser un euro de dommages et intérêts« à Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron, et Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, qui se sont constitués partie civile.
Quelle sanction pour sa complice ?
Celui qui s’est un temps fait passer pour le faux neveu de la Première dame n’agissait pas seul. L’instruction a déterminé la présence d’une complice, qui était une amie du jeune homme. Cette dernière a quant à elle tenté de se faire passer pour la fille de Brigitte Macron. Elle a été condamnée à douze mois de prison, dont neuf avec sursis, a rapporté Le Parisien. Présent à l’audience, Me Zagury, avocat de la défense, a regretté qu’il n’y ait pas une expertise psychiatrique plus approfondie du prévenu, soulignant qu’il était nécessaire de « s’interroger sur le pourquoi. » « Le risque de réitération ne dépend pas de la reconnaissance des faits. Il dépend de la compréhension de la mécanique du passage à l’acte« , a-t-il affirmé.
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
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