La maire de Paris, Anne Hidalgo, a rassemblé un millier de socialistes à Lille, samedi 23 octobre. Elle a dévoilé les mesures phares du quinquennat à l’Élysée qu’elle brigue pour 2022.
Passer du statut de maire de la capitale à celui de présidente de la République, c’est l’objectif que s’est fixé Anne Hidalgo pour 2022. Face à un millier de socialistes réunis à Lille, la candidate a déclamé un discours enjoué au cours duquel elle s’est dite déterminée à aller « jusqu’au bout » pour devenir « la première présidente de l’histoire de France ». Comme l’ont rapporté nos confrères du Parisien, samedi 23 octobre, elle a rappelé que sa « candidature refuse la capitulation identitaire, l’exclusion des plus faibles et le repli nationaliste ». « Je me battrai pour vous jusqu’à la victoire », a-t-elle lancé à ses soutiens.
Les sondages n’ont beau la créditer que de 5% des intentions de vote, cela n’a pas empêché Anne Hidalgo de tout faire pour rassembler les socialistes autour de sa candidature. « Je viens porter un projet de reconquête », a lancé la candidate qui souhaite se démarquer de l’écologiste Yannick Jadot et de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon. Sa reconquête, a-t-elle précisé, sera « écologique », « sociale », et « démocratique ».
La santé mentale, la grande cause qu’elle veut défendre
La maire de Paris n’a pas encore révélé de programme précis pour un potentiel quinquennat à l’Élysée, mais elle a dévoilé certaines de ses priorités pour la France. Parmi elles, « le lancement avec les partenaires sociaux d’une politique pour encourager massivement le syndicalisme », mais aussi la mise en place d’une assurance chômage universelle. Après la lutte contre les violences faites aux femmes qui a été déclarée grande cause du quinquennat d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo entend faire de la santé mentale celle de son mandat.
"J'irai jusqu'au bout": Anne Hidalgo martèle sa détermination pour la présidentielle pic.twitter.com/zO0W80vWJo
Comme l’a également souligné franceinfo, la maire de Paris a détaillé d’autres mesures qui seraient mises en place si les Français l’élisaient à la présidence de la République. Parmi ses propositions, il y a la fin de Parcoursup, le logiciel d’orientation des lycéens, mais aussi l’ouverture du droit de vote à partir de 16 ans. « Pour faire davantage participer les citoyens, le gouvernement d’Allemagne propose d’abaisser l’âge du vote à 16 ans, a-t-elle souligné. Nous le ferons en France ! »
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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