François Mitterrand: sa relation amoureuse à la fin de sa vie avec une jeune femme révélée dans un livre

Dans Le dernier secret, à paraître le 6 octobre chez Grasset, la journaliste du Monde, Solenn de Royer révèle la liaison entretenue entre François Mitterrand et une très jeune femme dans les années 90 et jusqu’au décès de l’ancien président.

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Fin août dernier, les éditions Grasset annonçaient, dans un communiqué, la sortie d’un ouvrage qualifié de « récit amoureux » entre l’ancien président et une jeune étudiante de 50 ans sa cadette. « Ils s’aimeront à huis clos, jusqu’à la fin, en 1996 », ajoutait l’éditeur. A quelques jours de la sortie de l’ouvrage, le 6 octobre, le journal Le Monde publie quelques extraits du Dernier secret, écrit par Solenn de Royer, grande reporter du quotidien. Ce livre révèle un pan inédit de la vie du président: sa liaison entre 1988 et 1996 avec une jeune femme, prénommée Claire. Tout commence en 1984. Claire, 18 ans, quitte sa ville de Limoges pour Paris, afin d’y suivre des études de droit. Pour se démarquer de ses parents, électeurs de droite, elle prend sa carte au Parti socialiste, s’investit dans le syndicalisme étudiant…et rêve de rencontrer François Mitterrand.

Au téléphone, François Mitterrand se présente comme « M.Etienne »

Grâce à un ami, elle y parvient et le croise plusieurs fois, lors de déplacements du président. Petit à petit, un lien s’établit. « En 1988, une relation amoureuse commence à se nouer, à l’initiative de Claire, qui invite le président dans son petit appartement de la rue du Four, à Paris. Elle se rend très fréquemment à l’Elysée, et participera même, par la suite, à des voyages officiels. » Il l’appelle tous les jours, au moins deux fois. Le matin et le soir, écrit la journaliste. « Tu te rends compte, il m’a réveillée tous les matins pendant huit ans. » Leur relation est intense. « Elle ne pense qu’à lui. A l’instant où elle va le retrouver (…). Lui n’aime pas qu’elle sorte, il aimerait la garder pour lui seul. » Au téléphone, François Mitterrand se présente comme « M.Etienne », laisse un message, demande qu’elle le rappelle. D’ailleurs, Claire les a conservés. Alternant le tutoiement et le vouvoiement, le président prend des nouvelles, « je fais un petit bonsoir ». Lorsqu’elle se rend à l’Elysée pour le voir, elle gare sa moto et présente ses papiers à l’entrée. Le gendarme la reconnaît, à force. Au Palais, beaucoup ont compris. « Vous connaissez le chemin », lui dit l’huissier. « Personne n’a jamais deviné » écrit Solenn de Royer.

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