Ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Jean Castex, Gérald Darmanin n’a pas toujours été le politique que l’on connaît. Avant d’arriver à Beauvau, il a cumulé bon nombre d’activités professionnelles pour se faire de l’argent de pocher et payer ses études, poussant notamment la chansonnette dans les couloirs du métro parisien.
Le premier flic de France a un talent bien caché. Derrière l’homme politique, se dissimule un artiste, qui s’est un temps servi de sa voix pour se faire de l’argent de poche et payer ses études. Né le 11 octobre 1982 à Valenciennes d’un père tenancier de bar et d’une mère femme de ménage, Gérald Darmanin a grandi dans une famille modeste. Alors dès ses 18 ans, le futur politique multiplie les petits boulots, de pion à veilleur de nuit en passant par serveur ou arbitre de foot, comme l’indique l’Express dans ses colonnes en juin 2017.
Parmi ses différentes activités professionnelles, l’une sort du lot. Tout jeune adulte, Gérald Darmanin « chantait, dans les couloirs du métro, dans les restaurants de la capitale« , écrit Ludovic Vigogne dans son livre Tout restera en famille (Fayard), dans lequel il met en lumière les « derniers secrets de la droite« . De Brel à Brassens en passant par Renaud, le proche de Nicolas Sarkozy reprenait des classiques de la variété française, accompagné de sa guitare.
Soutenu par sa mère
“Ma mère était le ‘Huggy-les-bonstuyaux’ du quartier« , détaille dans Capital, celui qui est alors le nouveau ministre de l’action et des comptes publics en 2017 : « Elle connaissait tous les bars qui cherchaient du monde. » Alors pour « 40 euros, la soirée« , Gérald Darmanin poussait la chansonnette. S’il ne vit plus grâce à sa voix, le ministre chante encore de temps à autre. Il y a quatre ans « à l’enterrement d’un élu municipal, il a repris Adieu l’ami de Bécaud« . Une version a cappella qui a « bouleversé » la foule présente, comme l’affirmait le député Vincent Ledoux.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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