André Dussollier et Sophie Marceau sont partenaires de choc pour le nouveau film de François Ozon, Tout s’est bien passé. Une occasion en or pour ce premier de dire tout ce qu’il pense à sa partenaire de film. Non sans franchise.
C’est un rôle presque inédit pour celui habitué à interpréter l’homme heureux, le comique, le gentil quoi. Dans le nouveau film de François Ozon, André Dussollier est donc, en quelque sorte, le méchant. Invitée sut le plateau de C à Vous pour en parler, Anne-Élisabeth Lemoine a d’ailleurs été très surprise par ce tout nouveau rôle, « Le caractère cynique de votre personnage, c’est ce qui rend votre film passionnant et votre prestation remarquable. C’est un personnage qui est aux antipodes de ceux que vous avez l’habitude d’incarner. Vous êtes enfin méchant ».
Mais si c’est un phénomène rare, André Dussollier ne pouvait pas rêver mieux. Très content d’avoir « ENFIN » le rôle de méchant, il en a d’ailleurs profité pour balancer ce qu’il pensait de sa coéquipière de choc, Sophie Marceau, « J’ai dû attendre longtemps mais ça fait plaisir de pouvoir être enfin méchant et de pouvoir dire à Sophie Marceau ‘mais qu’est-ce que tu étais moche !' ». Une confidence surprenante, qui a d’ailleurs bien fait rire le plateau, ainsi que le principal concerné.
Une franchise que l’acteur partage d’ailleurs avec l’actrice, qui, comme elle vient de le révéler au Monde, est parfois « incontrôlable » lorsque les sujets évoqués la passionnent, « Ce côté people, où on vous demande d’avoir un avis sur tout. En même temps, c’est une chance de pouvoir dire des choses. C’est important aussi parfois…Sur tous les sujets, je pars au quart de tour. Je ne me contrains pas. C’est pour ça,il faut que je me calme un peu. Je ne suis pas assez stratège ». Un joli duo à retrouver au plus vite dans les salles obscures.
Le pitch, une adaptation du roman d’Emmanuèle Bernheim
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.
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La rédaction
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