Ségolène Royal : retour sur ces critiques « violentes » durant son parcours politique

Ségolène Royal a fêté ses 68 ans ce mercredi 22 septembre. Dans un entretien accordé à nos confrères de Télé-Loisirs en décembre 2020, l’ancienne ministre de l’Environnement a évoqué les critiques « violentes » dont elle a fait l’objet, en temps que femme et mère de famille, au cours de sa carrière politique.

Le monde de la politique peut se montrer impitoyable. En trois décennies de vie politique, Ségolène Royal en a fait les frais. Celle qui a fêté son 68ème anniversaire ce mercredi 22 septembre a essuyé de nombreuses critiques et attaques de la part de ses adversaires politiques, qui l’ont particulièrement marquées. Lors d’une interview accordée à Télé-Loisirs pour le podcast Parents d’abord, en décembre 2020, l’ex de François Hollande s’est remémorée les commentaires désobligeants, bien souvent sexistes, entendus au cours de sa vie professionnelle : « On m’a traitée de mère fouettarde, on a dit : ‘Qu’est ce qu’elle vient faire en politique ?’ ou bienQu’elle aille donc s’occuper de ses gosses’ (…) Bien sûr que c’est violent« , a déclaré l’ancienne ministre de l’Environnement.

À ses yeux, Ségolène Royal a subi une « double peine«  : celle d’être une femme et mère de famille en parallèle. « C’est la violence anti-femmes car il y a toujours le doute sur votre compétence alors que j’avais autant de diplômes que les hommes qui m’agressaient, et souvent plus d’expérience politique qu’eux« , a-t-elle tenu à souligner. Et d’ajouter : « C’est la double peine d’être à la fois une mère et une femme. C’est la double mise en cause de votre compétence« , a observé celle qui a donné naissance à quatre enfants, nés de sa relation avec François Hollande.

Ségolène Royal a fait le choix de ne pas répondre

Ces innombrables attaques n’ont toutefois pas empêché Ségolène Royal de viser les plus hautes fonctions de l’Etat. L’intéressée a en effet décidé de tracer sa route et de passer outre ces critiques : « Ce qui est perfide dans ces attaques, c’est que si vous n’en riez pas, on considère en plus que vous manquez de sens de l’humour« , a-t-elle fait remarquer. Ainsi, elle et François Hollande ont préféré en rire plutôt que d’y prêter attention : « Il ne fallait pas répondre je pense. » Contrairement à Simone Veil, qui a pu compter sur le soutien de son mari, Ségolène Royal a confié qu’elle n’avait pour sa part jamais été entourée « d’hommes féministes.« 

Crédits photos : PIX4U / BESTIMAGE

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