L’idée du run and bike ? Organiser des séances de sport à deux et alterner footing et vélo, à tour de rôle.
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Le run and bike, dérivé du triathlon, fait partie des « disciplines enchaînées ». Il nécessite un vélo pour deux, qu’on enfourche à tour de rôle. Pendant que l’un court, l’autre l’accompagne à vélo, puis on échange. C’est donc un moment de partage, qui permet de se motiver et de faire de belles balades. Il existe des variantes à cette formule. Si vous ne courez pas, vous pouvez marcher vite ou vous encore rester sur le vélo pendant toute la séance et jouer le rôle de coach auprès de votre partenaire : vous pourrez lui donner des indications, lui passer un bidon, lui prendre sa veste, etc. Sortir à deux permet aussi de maximiser sa sécurité.
Des bénéfices au pas de course
Avec ces deux activités, on travaille le cardio. En alternant effort plus intense (le footing) et plus doux (le vélo), on s’entraîne sur le principe du fractionné, qui a démontré son intérêt pour la santé cardiovasculaire, la tension artérielle, la perte de poids… C’est plus accessible qu’une sortie running, puisque le vélo, sport porté, permet de récupérer (de façon active) et de reposer les articulations. Intéressant notamment si on pratique la course à pied mais qu’on commence à avoir mal aux genoux. On a aussi tendance à augmenter naturellement sa vitesse de course, entraînée par le rythme du vélo. Enfin, cela renforce la cohésion du binôme car il faut s’attendre, s’adapter à l’autre, s’encourager…
À chacun son rythme
L’idéal, lors de vos premières expériences de run and bike, est de changer toutes les 10 à 15 minutes environ. Pour augmenter l’aspect fractionné et la vitesse, on peut, avec l’habitude, intervertir les rôles tous les kilomètres ou toutes les 5 minutes, par exemple. Si les deux partenaires n’ont pas le même niveau, le meilleur des deux courra plus longtemps que l’autre. Il fera ainsi des « pauses vélo » plus courtes. Cela permet de partager une séance avec quelqu’un de plus (ou moins) sportif que vous. Les côtes peu pentues sont plus faciles à monter à vélo qu’en course, pour les côtes vraiment raides, c’est l’inverse.
Et à chacun son rôle
Le passage de la course au vélo n’est pas très compliqué mais il demande un peu d’entraînement et d’organisation.
- Pour ne pas perdre de temps au moment du changement, le cycliste peut prendre de l’avance afin d’avoir le temps, avant que le coureur n’arrive à sa hauteur, de changer la hauteur de selle, de poser le casque et éventuellement le sac à dos et la veste. Quand le coureur arrivera près du vélo, ça sera à lui de s’équiper en cycliste et de rattraper ensuite son coéquipier déjà parti.
- Veillez à utiliser une bicyclette dont la hauteur de la selle peut s’ajuster rapidement. Vélo de route, VTT ou VTC et même vélo électrique, tout est possible.
- Prévoyez également un modèle de casque qui se règle facilement puisque vous en partagez un pour deux.
Les joies du peloton
Il existe des clubs près de chez vous pour pratiquer en groupe, recevoir des conseils et progresser, voire participer à des courses. Grâce au Coaching triathlon santé de la Fédération française de triathlon, vous pouvez même être accompagnée dans votre pratique si vous souffrez d’obésité, de diabète, d’un cancer… Renseignements sur fftri.com/annuaires/les-clubs-fftri.
Merci à la Fédération française de triathlon.
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