La Proie d'une ombre : Un thriller psychologique sur le deuil, notre critique

Dans La Proie d’une ombre, une jeune veuve commence à faire des cauchemars et à avoir des visions. Notre critique.

Reçu de manière plutôt positive aux États-Unis, le film d’horreur La Proie d’une ombre, de David Bruckner, débarque ce mercredi 15 septembre dans les salles françaises. Pour le moment, il cumule 85% de critiques positives sur Rotten Tomatoes, ce qui peut donc augurer un succès dans les autres pays, malgré sa faible médiatisation. Récemment vue dans Godzilla vs. Kong, Rebecca Hall incarne Beth, une veuve hantée par de mystérieux cauchemars, qui lui paraissent pourtant étrangement réels, suite à la mort brutale de son mari Owen. On vous dit tout de suite ce qu’on a pensé de ce thriller horrifique.

Synopsis de La Proie d’une ombre

La Proie d’une ombre raconte l’histoire de Beth, une jeune veuve qui, déchirée par la mort brutale de son mari, se retrouve seule dans la maison au bord du lac qu’il avait construite pour elle. Elle se plonge dans leurs souvenirs, boit plus que de raison, tout en ayant du mal à garder la tête hors de l’eau. Elle fait pourtant face à d’inexplicables cauchemars, très détaillés, qui ont l’air particulièrement réels. Une présence semble alors l’appeler, et pour résoudre le mystère, Beth se met à fouiller dans les affaires de son mari, ce qui la conduira à découvrir d’étranges secrets, qui changeront sa vision de lui pour toujours.

Casting de La Proie d’une ombre

Dans le rôle de Beth, Rebecca Hall est accompagnée de Sarah Goldberg (Barry), et Vondie Curtis-Hall (Daredevil), qui incarnent respectivement ses amis Claire et Mel. Evan Jonigkeit interprète Owen, le mari disparu de Beth. On voit également l’actrice franco-britannique Stacy Martin (Le Serpent) dans le rôle de Madelyne, ainsi que David Abeles et Christina Jackson (The Good Fight).

Ce qu’on a aimé dans La Proie d’une ombre

D’abord, on apprécie que le film nous fasse entrer rapidement dans le vif du sujet, posant son décor de manière efficace tout en reprenant les codes propres aux films d’horreur ponctués de phénomènes paranormaux. La Proie d’une ombre met également en scène tout le processus autour du deuil du personnage principal de Beth, le tout avec une écriture fluide du scénario par Ben Collins et Luke Piotrowski. Tout comme elle, on se met à douter de la véracité, ou non, des cauchemars qui ont tout d’instants ancrés dans le monde réel, Rebecca Hall nous embarquant grâce à une performance authentique.

D’ailleurs, l’intrigue nous tient en haleine jusqu’aux dernières minutes, que ce soit concernant les secrets d’Owen ou bien le sort réservé à l’héroïne. On doute également jusqu’à la fin de l’identité de l’ombre, ce qui ne fait que nous donner envie d’en savoir davantage, tout en laissant la porte ouverte à plusieurs interprétations. On a aussi aimé le fait que le film se base plus sur une dimension psychologique, que sur une violence pure et simple.

Ce qu’on a moins aimé dans La Proie d’une ombre

En revanche, on regrette de ne pas en savoir plus sur la relation entre Beth et Owen, et de ne pas voir que très peu les autres personnages, qui ne font que graviter autour de la veuve éplorée. Ses amitiés avec Mel et Claire avaient pourtant plus de potentiel. Si l’idée n’est pas forcément originale, les rebondissements sont quand même plutôt bien amenés. Sans non plus devenir un incontournable du genre, La Proie d’une ombre vaut le coup d’œil pour presque deux heures de frissons et de montagnes russes émotionnelles. Si vous êtes intéressés par ce film et que vous avez 18 ans, vous pouvez bénéficier du Pass Culture.

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