Marine Le Pen : « Je pense qu’Éric Zemmour devrait réserver ses attaques à Emmanuel Macron »

Ce dimanche 12 septembre, Marine Le Pen était l’invitée du JT de 20 heures de TF1. Interrogée sur l’hypothèse d’une candidature à la présidentielle d’Éric Zemmour, la présidente du Rassemblement National a tenu à faire passer un message au polémiste.

L’union plutôt que la division. C’est le message qu’a souhaité faire passer Marine Le Pen lors de son passage sur le plateau du 20 heures de TF1 ce dimanche 12 septembre. Après avoir fait sa rentrée politique à Fréjus, ville depuis laquelle elle a adressé ses félicitations à sa nièce Marion Maréchal pour son mariage, la présidente du Rassemblement National a répondu aux questions d’Anne-Claire Coudray sur la première chaîne. Parmi les thèmes abordés durant cet entretien, l’hypothèse d’une candidature à la présidentielle d’Éric Zemmour. « Est-ce qu’Éric Zemmour pourrait être un allié, un jour, si vous avez besoin de lui pour vous qualifier pour le second tour par exemple ? Est-ce qu’il pourrait vous faire perdre votre qualification pour le second tour ?« , a demandé la journaliste à son invitée.

Si Marine Le Pen a reconnu qu’elle avait « des divergences » avec le célèbre polémiste, elle a néanmoins estimé qu’il était préférable d’en faire un allié et non un adversaire : « Moi je n’ai pas d’adversaire dans le camp de ceux qui croient en la France (…) Je pense qu’Éric Zemmour fait partie de ceux qui croient en la France« , a-t-elle déclaré sur le plateau du JT de TF1, et d’ajouter : « On gagne dans l’union et pas dans la division, donc je ne le traiterai jamais comme un adversaire et je pense qu’il devrait réserver ses attaques à Emmanuel Macron, qui a quand même une énorme responsabilité, lui et d’autres d’ailleurs, dans la situation de notre pays« , a affirmé la présidente du Rassemblement National.

Marine Le Pen semble sereine face à Éric Zemmour

La veille de son discours à Fréjus, Marine Le Pen a fait part de son ressenti devant les journalistes. « Je n’appréhende rien, je n’ai peur de rien, je ne redoute rien ! Je suis très heureuse de démarrer cette campagne et persuadée que nous allons remporter cette victoire« , a déclaré celle qui a laissé les rênes de son parti à son numéro deux Jordan Bardella. Quant à la potentielle candidature d’Éric Zemmour, la concurrence à l’extrême droite ne semble pas l’inquiéter : « Je suis toujours contente que des candidats viennent dire ce qu’on répète depuis 20 ans, mais je suis persuadée qu’il n’ira pas jusqu’au bout« , a-t-elle affirmé, sereine. Et d’ajouter : « La théorie selon laquelle la France attend un Trump est une théorie que je ne partage pas. » C’est dit.

Crédits photos : Capture d’écran TF1

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