Cédric Jubillar, soupçonné du meurtre de son épouse, a été incarcéré et placé à l’isolement le 18 juin dernier à la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne. Depuis, le mari de Delphine Jubillar clame son innocence, et raconte son quotidien à ses proches par courrier.
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans et mère de deux enfants, n’a plus donné signe de vie. Son mari, Cédric, avec qui elle était en instance de divorce, donne l’alerte. Quelques mois plus tard, en juin 2021, il est mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne. Dès le début de l’affaire, Cédric Jubillar clame son innocence. Dans des courriers qu’il fait parvenir à ses proches depuis sa cellule, le peintre plaquiste de profession crie son incompréhension comme le rapporte BFMTV qui a pu prendre connaissance de ces correspondances.
« Je ne comprends pas qu’ils continuent à chercher sur moi, ils ne comprennent pas que je n’ai rien fait, que je suis innocent » écrit l’époux de la jeune infirmière disparue. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, Cédric Jubillar montre un état d’esprit combatif. « Ici, la vie est compliquée mais je m’accroche. J’ai été placé à l’isolement pour ma protection et au final cette décision me convient » souligne-t-il. Et d’ajouter dans ses missives comment il s’occupe et s’entretient au quotidien : « J’ai une promenade le matin ou j’en profite pour faire des footings et l’après-midi je vais à la salle de musculation (…) ça me permet de garder la forme car dans la cellule on ne bouge pas ».
Cédric Jubillar : nouvelle demande de remise en liberté
Mercredi 25 août, une nouvelle demande de remise en liberté a été déposée par ses avocats. Une première demande avait été rejetée le 8 juillet dernier par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse. Les conseils de Cédric Jubillar pointent à nouveau du doigt la vacuité du dossier. Son avocat, Maître Alexandre Martin avait dénoncé sur le plateau de Cnews, les conditions de détention « absolument terribles« de son client. « Nous devrions attendre sans rien faire ? », s’est-il emporté, « Il nous paraît absolument insupportable qu’un homme puisse être détenu dans des conditions pareilles avec un dossier aussi vide de charges« . Dans une dizaine de jours, le principal suspect dans cette affaire saura si oui ou non il peut enfin sortir de prison en attendant son procès.
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