Interviewé par BFMTV, ce lundi 23 août, Nicolas Hulot a révélé qu’il ne souhaitait pas commencer une campagne présidentielle, même s’il est toujours préoccupé par la situation écologique.
L’élection présidentielle de 2022 approche à grands pas et certains politiques commencent déjà à préparer le terrain, espérant succéder à Emmanuel Macron. Quoi qu’il en soit, il y a un ancien ministre qui a totalement mis de côté ses ambitions à la tête du gouvernement. Il s’agit de Nicolas Hulot, qui a été interviewé par BFMTV ce lundi 23 août. Face caméra, l’écologiste de 66 ans a assuré ne « plus avoir l’énergie pour entrer dans une campagne », même si c’est pour se battre en faveur de la protection de l’environnement, une cause qui lui est chère depuis longtemps.
« Ça fait plus de trente ans, ça va… », a estimé Nicolas Hulot, qui précise que le fait de présenter sa candidature « ne peut pas être une aventure individuelle ». Investi dans le combat pour la planète depuis le début de sa carrière, l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire a mis en lumière la difficulté de gérer le réchauffement climatique, entre autres. « C’est tellement compliqué, maintenant, de faire face à ce sujet-là », a-t-il déploré, en parlant du dernier rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui fait un constat alarmant sur l’avenir de la planète et propose « un changement complet de modèle » pour éviter le pire. Un brin défaitiste, il a révélé être persuadé qu’il « ne va pas y avoir un homme ou une femme providentiel(le) ».
Nicolas Hulot (@N_Hulot): "Je n'ai plus l'énergie pour entrer dans une campagne" pic.twitter.com/mpQv9HHRff
La politique, un milieu « d’une violence inouïe »
« On n’y arrivera pas avec les préjugés ou les clivages idéologiques actuels ! Soit parce que, tout d’un coup, la famille humaine se rend compte qu’on va être tous gagnants ou tous perdants et qu’on va être capable de mettre de côté nos petites divisions et nos petits préjugés. Soit on va aller dans le mur », a déclaré l’ancien homme politique, qui « ne se sent plus, maintenant, de jouer une aventure personnelle ». « Je l’ai tenté, à un moment, mais pas par ambition personnelle – vous savez, moi je suis plutôt un peu sauvage », a poursuivi Nicolas Hulot, qui trouve « usant et destructeur », mais aussi « d’une violence inouïe » de s’engager dans un parti ou au gouvernement. « Aujourd’hui, je serai candidat parmi 150 candidats… À quoi ça sert ? », a ajouté l’ex-ministre, qui laisse sa place à d’autres volontaires pour tenter de gérer la France.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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