Dans ‘Tant qu’on est tous les deux’, Gaël Tchakaloff écrit l’intimité du couple présidentiel. Un ouvrage qui n’a pas toujours été facile à réaliser. Révoltée, Brigitte Macron a fait pleurer la journaliste, qui relate l’épisode.
Tant qu’on est tous les deux (éd. Flammarion/Versilio), dont la sortie est prévue le 25 août prochain, est le récit de la journaliste Gaël Tchakaloff, qui a fait un plongeon dans l’intimité de Brigitte et Emmanuel Macron. L’auteure de Lapins et merveilles a rencontré le chef d’État avant même qu’il ne le devienne, durant l’été 2016. Puis son épouse Brigitte Macron, durant l’hiver 2017, rapporte Le Point. Ils se sont liés d’amitié et elle s’est alors battue pour les convaincre de pouvoir écrire ce récit. Un travail de longue haleine et pas toujours évident, en raison de la communication présidentielle très fermée et le côté « incontrôlable » de l’auteure. Un jour, elle fond en larmes au téléphone « à cause de mots taillés comme des silex », rapportent nos confrères. À l’autre bout du fil : Brigitte Macron, révoltée, vient de faire pleurer la journaliste.
Gäel Tchakaloff fait le récit de cet épisode : « Un jour, tu m’as fait de la peine. Au point de pleurer, sangloter, hoqueter au téléphone, tant j’étais abasourdie, désarçonnée par ta réaction. » Elle explique alors qu’elle vient d’annoncer à la Première dame que le livre traitera finalement du couple et non seulement du président de la République. Elle ne le supporte pas, selon elle. « Tes verbes radicaux, métalliques, définitifs, ta colère froide ont interrompu notre échange. Silence », écrit-elle. C’est finalement Nemo, le chien du couple, qui aide Brigitte Macron à mettre un terme à cette discussion. « excuse-moi, je suis dans le parc, Nemo est en train de se rouler dans la boue. Quelques secondes plus tard, tu as asséné, il faut que je te laisse, Aurèle (l’un de tes petits-enfants) vient d’arriver. Et tu as raccroché », continue la journaliste.
« les retours de manivelle se font plus sévères »
Un épisode que l’écrivaine a eu du mal à digérer. Elle y a pensé toute la nuit suivante. « Pendant la nuit, j’ai pensé que, vissée au fond de ton cœur, une forme de dureté m’avait échappé, peut-on lire. […] Tu donnes, tu t’offres plus que le président, et par là même les retours de manivelle se font plus sévères. » Mais le livre est là car le lendemain matin, l’ancienne enseignante de français l’a rappelée pour s’assurer qu’elle va mieux. Elle lui confie se mettre en retrait pour se protéger, comme pour expliquer sa révolte de la veille.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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