"Si vous saviez qui j’étais et qui je suis" : Jean Dujardin s'attaque à ceux qui pensent qu'il a pris le "boulard"

La comédien sera à l’affiche d’un nouveau film, très attendu du public : "OSS 117,Alerte rouge en Afrique noire". En pleine promo, il a eu l’occasion de parler du succès, et de son statut de star qui ne l’a

Dans quelques jours, mercredi 4 août, Jean Dujardin sera mis à l’honneur dans le troisième volet des OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire qui aurait dû sortir il y a un an et demi. À l’occasion de la sortie du film, l’acteur est revenu sur sa jeunesse, son adolescence loin d’être simple. « En CM1, j’ai eu une institutrice qui a cassé ma confiance et m’a rendu intranquille jusqu’au bac. J’ai été la tête de Turc pendant un an. Ça m’a fait vaciller, j’ai terriblement douté de moi. Tout le reste de ma scolarité, j’étais l’élève qui ne comprenait rien, l’idiot de la classe, en retard, l’éternel redoublant », confiait-il  au Monde.

Le pont idéal pour lui de répondre à celles et ceux qui pensent qu’il a pris la grosse tête en raison des nombreux succès cumulés tout au long de sa carrière.

« On fantasme sur vous, on pense que vous avez pris le boulard, la grosse tête… Mais si vous saviez qui j’étais et qui je suis depuis quarante-neuf ans maintenant, vous ne diriez jamais ça ! », a-t-il martelé. « C’est impossible parce qu’il y a eu des zones de turbulence et que je me souviens de ce jeune homme, de cette classe comme une petite société avec des traîtres, des courageux, des minables, des félons… Ça m’a rendu méfiant », a-t-il poursuivi.

Déjà dans une longue entrevue pour le magazine Le Point, en juin 2019, il avait lâché des propos similaire. « Non, je n’ai pas le boulard. Je n’ai jamais eu l’intention de l’avoir parce que j’ai été élevé normalement (…) J’ai été extrêmement gâté, je le suis encore. Je cherche une seule vérité : mon plaisir et le plaisir que je peux donner aux gens. Par chance, j’ai un peu de recul, encore de l’humour (…) La grosse tête c’est un cliché du métier. De gros cons, des imbus, je n’en connais pas beaucoup dans le métier. On nous force presque à être trop modestes, ce qui est aussi suspect ».

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La Rédaction

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