Cédric Jubillar coupable ? Ce regard qui a interpellé les amies de Delphine

Lors d’une battue organisée jeudi 22 juillet pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar, les amies de l’infirmière se sont arrêtées à un endroit précis, révèle Le Point. Et pour cause, elles se souviennent du regard posé par Cédric Jubillar, pendant les premières fouilles.

Les proches de Delphine Jubillar ne laissent rien au hasard. Bien déterminées à retrouver l’infirmière disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, ses amies organisent des battues de manière régulière. Jeudi 22 juillet, le rendez-vous était donné à 9 heures sur le parking du cimetière de Saint-Dalmaze, à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, rapporte Le Point. Vêtues d’un tee-shirt blanc sur lequel était « On ne lâche rien » et chaussures de randonnée aux pieds, trois copines de la jeune femme de 33 ans ont passé au crible les moindres recoins, entre la terre et les ronces, accompagnées d’autres volontaires. L’une d’entre elles s’est arrêtée à un endroit bien précis. « C’est là que Cédric s’était arrêté pendant les recherches », explique-t-elle à nos confrères. Et son amie de rebondir : « Il regardait par là pendant la battue ! »

Pour rappel, Cédric Jubillar avait participé à la battue citoyenne organisée le 23 décembre dernier, parmi les 1 500 personnes mobilisées ce jour-là. Le noyau dur s’attend au pire : « On sait sur quoi on pourrait tomber, on a eu des cours de bio plus jeunes, on sait à quoi pourrait ressembler un corps qui est dans la nature depuis sept mois, dans quel état il serait », déplore l’une des copines de Delphine Jubillar, citée par l’hebdomadaire. Et d’ajouter : « On garde aussi l’espoir qu’elle ne soit pas là. » Ce qui les oriente vers cette zone-là, c’est aussi l’absence des caméras de surveillance, et le fait que l’époux de l’infirmière « connaît bien cet endroit », d’après l’une des organisatrices des recherches. Par ailleurs, l’artisan plaquiste avait, d’après cette même source, « l’habitude » de porter des charges lourdes.

« Elle ne serait jamais sortie la nuit en nuisette »

Cette même amie en est persuadée : « c’est lui » qui, selon elle, aurait tué sa femme. « Delphine n’était pas bête, elle ne serait jamais sortie la nuit en nuisette », insiste-t-elle. En marge de ces recherches régulières, l’étau se resserre autour de Cédric Jubillar, mis sur écoute par les enquêteurs. Le mari de Delphine Jubillar, mis en examen pour « homicide volontaire par conjoint » le 18 juin et placé en détention provisoire à la prison de Seysses, reste présumé innocent.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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