Chantal Goya en difficultés financières ? La chanteuse fait l’objet d’une enquête

Comme le révèle Sud-Ouest, Chantal Goya et Jean-Jacques Debout sont clients du Crédit Municipal et solidaire de Bordeaux, surnommé "la banque des pauvres". En avril 2018, celle-ci leur a accordé un prêt faramineux de 2,2 millions d’euros.

Chantal Goya est dans l’impasse. Loin des strass et des paillettes qu’elle a connus il y a quelques décennies déjà, la chanteuse est au cœur d’une enquête judiciaire diligentée par l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Comme le révèle Sud-Ouest, le couple Debout est client d’une banque bordelaise visée par une enquête depuis plus d’un an, en raison de nombreux dysfonctionnements présumés. Le Crédit Municipal et solidaire de Bordeaux, souvent surnommé être "la banque des pauvres", a été signalé auprès du Commissaire aux comptes en 2018, et une perquisition de la police a eu lieu en novembre de la même année.

Dans cette banque, les clients, pour la plupart miséreux, se voient accorder des prêts en urgence, qu’ils contractent après avoir déposé des objets de valeur. D’après Sud-Ouest, Jean-Claude Debout et Chantal Goya ont eux-mêmes contracté un prêt en avril 2018, d’un montant pharaonique de 2,2 millions d’euros. Problème : cette base a été calculée sur les droits d’auteur que la chanteuse a reçus de la SACEM en 2016. Depuis cette date, la chanteuse a cumulé les dettes auprès du Trésor Public, lesquelles seraient "élevées" selon notre confrère régional.

Interdit bancaire

Sud-Ouest révèle également que Jean-Claude Debout et Chantal Goyasont fichés à la Banque de France, et plus précisément au fichier central des chèques. Cela signifie que le couple a été interdit bancaire il y a quelques temps. Le rapport de l’enquête devrait être communiqué dans quelques semaines par l’ACPR. En attendant, le directeur du Crédit municipal de Bordeaux a tenu à défendre sa banque dans les colonnes du journal : "Nos clients sont des personnes en difficulté, ou laissées en marge du secteur bancaire (…) Nous avons une bonne gestion de l’établissement, et n’avons ni perte, ni contentieux à déplorer".

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