Ceux qui n’aiment pas les piqûres n’auront bientôt plus d’excuses ! Des chercheurs travaillent sur de nouvelles formes de vaccins, plus faciles à administrer afin d’immuniser de larges populations plus rapidement. On fait le point.
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Alors qu’en France, la vaccination poursuit son chemin avec bientôt 70 millions d’injections réalisées, les chercheurs planchent pour adapter les futurs sérums. Ceux-ci devront nous protéger rapidement contre de nouveaux variants (on voit que le récent « Delta » s’est propagé très vite dans le monde) en étant facilement utilisables sur une large population à immuniser rapidement. Or, actuellement, la plupart des vaccins à ARN messager, réputés pour leur fiabilité contre le Covid-19, nécessitent le plus souvent deux doses injectées pour totalement nous protéger. Or, cette voie est souvent complexe : problème de conservation, mobilisation de moyens matériels et humains, etc. Des chercheurs étudient donc sur de nouvelles façons de délivrer le vaccin.
La première serait d’utiliser la voie nasale, autrement dit de proposer un sérum pulvérisable. Une solution prometteuse, d’après les résultats de chercheurs de l’université d’Alabama (Etats-Unis) publiés récemment dans la revue Science. « Les vaccins administrés par pulvérisation nasale pourraient être encore plus efficaces contre le Covid-19 puisqu’ils entraînent la production d’immunoglobulines, de lymphocytes B et de lymphocytes T directement au niveau de la muqueuse nasale, qui constitue la « porte d’entrée » principale du virus », détaillent les scientifiques.
La deuxième piste consisterait à administrer le vaccin par voie orale, en avalant un simple comprimé. Cette solution est testée actuellement en Israël (en phase 1 sur un petit nombre de patients) par la biotech Oravax Medical. La moitié des 24 participants recevra une dose de vaccin, l’autre deux doses. Objectif : tester l’innocuité du vaccin et mesurer le taux d’anticorps produits. Ce vaccin est basé sur trois protéines du virus SARS-CoV-2 (alors que les autres ciblent uniquement la fameuse « Spike »). « Il devrait être bien meilleur pour répondre aux futures mutations du virus », s’enthousiasme Nadav Kidron, cofondateur d’Oravax. Et si en plus on peut l’avaler au petit déjeuner…
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