L’Élysée a réagi à ces révélations qui inquiètent la classe politique.
Depuis quelques jours, le nom de ce logiciel est sur toutes les bouches. Suite à une enquête révélée dimanche par un consortium de médias sur l’espionnage de personnalités pour l’État marocain, le parquet de Paris a ouvert hier une enquête. Journalistes, figures politiques, militants des droits humains ou encore chefs d’entreprise de différents pays, l’État marocain a visé large. Hier, nos confrères du Monde ont fait une révélation qui a fait le tour des médias : Emmanuel Macron, Edouard Philipe ainsi que 14 ministres ont été pris pour cible via le logiciel Pegasus. On fait le point sur la situation.
???? ????????????????????????????????Emmanuel Macron et 15 ministres ont été sélectionnés pour être potentiellement ciblés avec Pegasus, pour le compte du Maroc, d'après la liste à laquelle ont eu accès le consortium @FbdnStories et @amnesty.https://t.co/xcK0SkOjp0
Selon Laurent Richard, directeur de l’organisation Forbidden Stories, « on a trouvé ces numéros de téléphone, mais on a pas pu faire d’enquête technique évidemment sur le téléphone d’Emmanuel Macron » de manière à vérifier s’il a été infecté par ce logiciel, « cela ne nous dit pas si le président a été réellement espionné mais ça montre en tout cas qu’il y a eu un intérêt de le faire ». Parmi les autres téléphones espionnés, le Monde a révélé que celui de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe ainsi que celui de sa femme font partie de la liste. C’est le cas également pour 14 ministres dont Jean-Yves Le Drian, Christophe Castaner, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, François de Rugy. « Si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves. Toute la lumière sera faite sur ces révélations » a assuré l’Élysée. Pour le moment, les vérifications sont encore en cours a expliqué le président du Sénat, Gérard Larcher.
????️ Projet Pegasus : "Je suis très choqué d'apprendre cela", réagit François de Rugy, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire, dont le téléphone a subi plusieurs tentatives d'attaque.Suivez le live ????https://t.co/0naQZOp7fu pic.twitter.com/28Z8sPFItV
#Pegasus | Si les faits sont avérés, ils sont très graves. Ce qui est clair aujourd’hui, au-delà de cette affaire, c’est le défi que représente la régulation du #cyberespace pour nos sociétés démocratiques et nos libertés. @Europe1 #EuropeSoir pic.twitter.com/RPc69QBVjz
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