La femme d’affaires venue de la télé-réalité dépasse une nouvelle fois les frontières en décrochant un partenariat très convoité avec l’équipe américaine des Jeux olympiques à Tokyo. À elle, désormais, d’équiper les sportifs en sous-vêtements.
Les athlètes olympiques sont-elles les nouvelles divinités de la mode ? Une chose est sûre, les marques les convoitent. En France, Lacoste est l’équipementier officiel de la délégation française depuis 2012. Aux États-Unis, la griffe Ralph Lauren ne lâche plus l’équipe américaine depuis qu’elle a commencé à lui fournir les tenues de cérémonie en 2008. Nike est entré dans le jeu en équipant les sportifs sur le plan technique. Mais il n’est pas question de sous-vêtements. Et c’est là que Kim Kardashian entre en scène. Dans une série de tweets publiés lundi matin, elle a annoncé que sa marque de lingerie, Skims, va habiller les athlètes américains en sous-vêtements et pyjamas officiels aux Jeux olympiques de Tokyo cet été.
La vedette de télé-réalité a évoqué un «rêve de petite fille», faisant référence à l’ancienne médaillée olympique Caitlyn Jenner, avec qui sa mère s’était mariée l’année de ses 10 ans. Sous l’identité de William Bruce Jenner, l’athlète était spécialiste du décathlon dans les années 1970, gagnant la médaille d’or lors des Jeux olympiques d’été 1976 à Montréal. «En regardant les athlètes concourir, j’ai compris de mieux en mieux le dévouement et l’honneur que représentait le fait de participer aux Jeux olympiques, a-t-elle écrit. J’ai voyagé avec [Caitlyn] et ma famille dans différentes villes pour suivre ses essais, ses rencontres olympiques et ses compétitions d’athlétisme. À chaque arrêt, j’achetais un tee-shirt en souvenir.»
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Une revanche
Cette entrée de Skims aux JO de Tokyo sonne un peu comme une revanche pour la vedette de télé-réalité qui a connu quelques tensions avec le Japon au moment de lancer sa marque, en 2019. Cette année-là, l’affaire du «Kimono» n’était pas passée. Kim Kardashian avait dû remballer son projet de baptiser sa ligne de sous-vêtements gainants avec le nom du vêtement traditionnel japonais. Les internautes et le maire de Kyoto étaient montés au créneau pour dénoncer une appropriation culturelle et un manque de respect, avec l’aide du hashtag #KimOhNo.
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