Le 18 juin dernier, Cédric Jubillar a été placé en détention à la suite de sa mise en examen pour « meurtre aggravé », six mois après la disparition mystérieuse de sa femme. Son avocat, maître Jean-Baptiste Alary, dénonce un « dossier vide » et remet en cause les déclarations du fils aîné du couple.
Le 18 juin dernier, l’affaire Delphine Jubillar, du nom de la jeune infirmière de 33 ans disparue sans laisser de traces en décembre dernier, a connu un important rebondissement. Son mari, Cédric Jubillar, a été placé en détention à la suite de sa mise en examen pour « meurtre aggravé ». L’homme de 33 ans nie toute implication dans la disparition de sa femme. Il reste présumé innocent des faits reprochés jusqu’au jugement définitif de l’affaire. Son avocat, maître Jean-Baptiste Alary, a fait appel du placement en détention provisoire de son client et dénoncé « un dossier vide de preuves » dans les colonnes du Point.
Face aux enquêteurs, le fils aîné du couple Jubillar avait évoqué « une violence dispute » entre ses deux parents, le soir de la disparition de sa maman. Un point que l’avocat a notamment voulu éclaircir, soulignant que « ses déclarations étaient contradictoires. » « Deux jours après la disparition de sa mère, il décrit aux enquêteurs toute sa soirée dans le détail, il dit avoir regardé l’émission La France a un incroyable talent avec sa maman dans le salon, puis être parti se coucher, il ne parle pas de dispute. C’est seulement plusieurs semaines après qu’il évoque une dispute » a tenu à souligner maître Jean-Baptiste Alary. Pour ce dernier, il est difficile pour un enfant de cet âge là d’avoir « une notion précise de la chronologie », et ce « plusieurs semaines après les faits ».
Cédric Jubillar placé à l’isolement en prison
Pour l’heure, les deux enfants de Cédric et Delphine Jubillar, âgés de 6 ans et 21 mois, ont été confiés à la soeur de l’infirmière disparue. De son côté, Cédric Jubillar a été placé à l’isolement à la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne. Depuis son arrivée, la peintre-plaquiste attend de rencontrer le juge d’instruction dans une cellule de 13m2. « L’affaire Jubillar est ultra-médiatique. Cette excitation autour de lui aurait pu lui causer des problèmes avec d’autres prisonniers. Il a donc été transféré directement au quartier isolement« , a souligné une source dans La Dépêche.
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