« J’ai été sacrifiée » : Sophie Favier très remontée contre TF1 qu’elle juge « minable »

Entre Sophie Favier et TF1, c’était une grande histoire d’amour. Jusqu’à que l’un des partenaires ne fasse un sale coup à l’autre. L’animatrice était l’invitée du podcast Radar d’Eric Dussart, sur RTL, et selon elle la Une n’est pas la victime.

Sophie Favier

Christophe Dechavanne

Sophie Favier était l’une des stars de TF1. Chouchoute des téléspectateurs, de Christophe Dechavanne et des patrons de la Une, l’animatrice et chroniqueuse avait tout un boulevard devant elle pour se forger une carrière. Mais l’expérience va tourner au vinaigre pour l’iconique Sophie. Embauchée dans l’émission Collaro Show puis dans Co-Co Boy, elle se voit confier son premier programme baptisé Sophie sans interdit, en 1993. Un petit bonheur pour la jeune femme.

Du moins en apparence puisqu’une autre figure de la chaîne va tout faire pour lui nuire : « Gérard Louvin, directeur des programmes de TF1, produisait Méfiez-vous des blondes avec Amand Lear qui, le lendemain des audiences, était furieuse. C’est de bon ton, elle défend son biftek », accepte Sophie Favier. Pour autant, son émission ne connaît pas de suite : « J’ai été sacrifiée, tout bonnement. Il n’y a pas eu de numéro 2, je le sais. Je n’ai pas eu de salaire pour ce truc, je crois que je n’ai eu que des fleurs. Honnêtement, à l’époque, TF1 a été particulièrement minable », a-t-elle révélé à Eric Dussart dans le podcast Radar d’RTL dont Télé Loisirs dévoile un extrait.

« J’étais vexée »

Sophie Favier a pris la décision de s’en aller : « C’est moi qui ai claqué la porte, ce n’est pas ce qui a été répété, mais moi je peux vous le dire aujourd’hui : c’est moi qui ai claqué la porte. J’étais vexée… Qu’on me la supprime, c’est une chose mais on peut m’en parler », regrette-t-elle. L’animatrice s’est retrouvée en manque d’argent, la contraignant à aller aux Assedic : « J’ai tout perdu. J’ai eu honte. Je me suis retrouvée sans rien ».

A l’époque, Sophie Favier n’a même pas de soutien de la part de Christophe Dechavanne, son producteur : « Je ne l’ai jamais appelé, j’ai beaucoup de fierté. Je suis Espagnole quand même. Moi, tu me fais dans les bottes, une fois ça fait mal, je ne vais pas tendre l’autre joue ». Ces soucis rencontrés dans sa carrière, Sophie Favier préfère les prendre du bon côté : « Il n’y a pas de hasard dans la vie. Je n’étais pas à ma place, je n’étais pas dans mon axe ». Elle ne le savait pas encore à l’époque.

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