L’écrivain et chroniqueur a repris la plume pour donner une suite à sa comédie culte « Podium » sortie il y a déjà 17 ans !
Invité ce mercredi de Ça fait du bien, l’émission d’Anne Roumanoff diffusée sur Europe 1, Yann Moix est venu promouvoir son nouveau livre, Reims, dans lequel il raconte sa vie lorsqu’il avait 20 ans. Un roman qui fait suite à un premier livre, Orléans, sur son enfance maltraitée et qui sera suivi de deux autres volumes baptisés Verdun et Paris pour former une tétralogie intitulée Au pays de l’enfance immobile.
S’il est bien sûr revenu sur ce roman autobiographique au micro d’Europe 1, il a aussi profité de l’occasion pour évoquer sa carrière de réalisateur commencée avec Podium. Sorti en 2004, ce long métrage mettant en scène un sosie de Claude François en quête de gloire a séduit plus de 3,5 millions de spectateurs. Un succès qu’il n’a pas réussi à réitérer avec sa deuxième réalisation, Cinéman (2008) ; les aventures d’un prof de maths qui a le pouvoir de voyager dans des films qui n’ont intéressé que 480 000 personnes. « C’est un chiffre dont certains rêveraient aujourd’hui », a souligné Yann Moix à Anne Roumanoff ce mercredi.
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Interrogé sur ses futurs projets derrière la caméra, l’ancien polémiste d’On n’est pas couché a révélé alors qu’il était en pleine préparation d’un Podium 2. « J’ai fait un film qui s’appelle Korea qui va sortir bientôt, j’ai fait un film avec Depardieu en Corée du Nord qui va sortir bientôt et qui est en montage (…) Et là je suis en préparation de Podium 2 », a-t-il annoncé en précisant que si certains personnages allaient être de retour, ils ne seront plus incarnés par les mêmes acteurs que dans le premier film. Exit donc Benoît Poelvoorde et Jean-Paul Rouve, alia Bernard Frédéric et Couscous ! « J’aime bien ces personnages. Si ça se trouve, je suis incapable de faire quelque chose d’autre que Podium ».
« J’aime bien faire des documentaires aussi. Mais je suis plus écrivain que réalisateur. (…) On ne peut pas tout faire dans la vie, et moi, j’ai trouvé ma place. J’ai eu la chance de pouvoir faire un peu de cinéma, ce qui est agréable, mais je pense que si je devais choisir un seul art, ce serait évidemment la littérature », a-t-il conclu.
Clara Kolodny
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