Ce dimanche 20 juin, les Français se sont rendus aux urnes pour le premier tour des élections régionales. Présente à l’antenne de France 2, la journaliste Nathalie Saint-Cricq a ironisé sur les résultats du parti d’Emmanuel Macron, qui n’est arrivé en tête dans aucune région.
Coup dur pour La République En Marche. Le parti fondé par Emmanuel Macron en 2016 n’a obtenu que 10,4% des suffrages lors du premier tour des élections régionales qui s’est déroulé ce dimanche 20 juin. En plus d’un score très faible, La République En Marche n’est arrivé en tête dans aucune des treize régions de France métropolitaine, a rapporté France Info. Un camouflet pour la majorité présidentielle, comme l’a souligné la journaliste Nathalie Saint-Cricq, sur France 2 : « Pour La République En Marche, qui espérait au minimum gagner une région, c’est franchement mal barré et on pense que ça ne se produira absolument pas!«
Et de poursuivre : « Un deuxième rôle que souhaitait faire La République En Marche, qui était celui de faiseur de rois, et bien dans un certain nombre de cas, et même dans la majorité des cas, les présidents sortants ou ceux qui arrivent en tête n’auront pas besoin, comme dans les Hauts-de-France de La République En Marche« , a-t-elle souligné, avant de préciser qu’il y a même plusieurs régions, à l’instar de l’Occitanie ou des Hauts-de-France, « où La République En Marche ne sera pas là au second tour. » Et de conclure avec son franc-parler habituel : « Globalement, pour La République En Marche, on ne peut pas dire qu’on a de raison de sortir le champagne ce soir. » C’est dit !
Une soirée cauchemardesque pour les Marcheurs
Face au taux d’abstention record et aux résultats décevants pour leur parti, certains macronistes ont vécu une soirée éprouvante ce dimanche 20 juin. « C’est une belle branlée !« , a observé un haut responsable de la majorité auprès de nos confrères du Point. Et d’ajouter : « Et elle est bien violente, celle-là. À trop vouloir faire de l’habileté, on s’est cassé la gueule. » Un coup dur pour le parti bien sûr, mais également pour Emmanuel Macron, à un an de l’élection présidentielle. « Il est profondément attristé par la faible participation », a confié l’un de ses interlocuteurs de la soirée, avant de relativiser : « Pour le reste, il ne s’attendait pas à des miracles. » Pour autant, le président de la République aurait préféré éviter ce scénario.
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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