L’enquête préliminaire a été lancée dès septembre 2020, après le dépôt de plainte de cinq ex-compagnes du rappeur de 26 ans Moha La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed.
Après avoir été placé en garde à vue lundi 14 juin, il a été mis en examen le 16 juin par le parquet de Paris pour « violences et agression sexuelle par conjoint, menaces de mort et séquestration », avance Le Monde. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Six plaintes, des violences contestées par Moha La Squale
Cinq plaintes ont été déposées en septembre 2020, amenant à l’ouverture d’une enquête préliminaire. Il y en a désormais six, avance l’AFP. Pendant le premier week-end de septembre, plusieurs femmes, ex-compagnes de l’artiste, avaient relayé des témoignages sur les réseaux sociaux. L’une d’entre elles avait alors décrit « deux ans d’enfer, de violences physiques, psychologiques, de menaces, de cris, de larmes, d’interdictions en tout genre ».
Moha La Squale nie les faits reprochés, a indiqué son avocate Me Elise Arfi à l’AFP, repris par Le Point : « Les faits sont contestés et nous sommes satisfaits qu’une information judiciaire soit ouverte car Monsieur Bellahmed a la ferme intention de se défendre, ce qu’il a déjà commencé à faire ».
Alors que son deuxième album devait être présenté en septembre 2020, sa sortie a été repoussée. Fin avril, le rappeur a pris la parole sur les réseaux sociaux pour se défendre dans une série de tweets. « On s’est acharné sur nous durant des mois, des mois de patience où ils n’ont eu de cesse à mentir à mon sujet. Je n’ai jamais au grand JAMAIS levée la main sur une femme. Ce complot a [été] perpétué pour me nuire », a-t-il expliqué.
« C’est une grande satisfaction pour mes clientes qui vivent depuis des mois sous la pression de cette affaire. Par cette mise en examen, le juge a pleinement constaté l’existence d’indices graves et concordants. Gardons à l’esprit qu’il s’agit seulement d’une première étape », a déclaré, de son côté, Me Thibault Stumm, avocat de quatre des plaignantes au journal le Monde.
Déjà condamné pour outrage et rébellion
Le 15 avril, Moha La Squale a été condamné à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique pour « outrage », rébellion » et « refus d’obtempérer ».
En juillet 2020, le rappeur originaire du quartier de La Banane, dans le XXe arrondissement de Paris, avait fait l’objet d’un contrôle de police. Le mois précédent, il avait déjà échappé aux policiers lors d’un rodéo à moto.
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