Jane Birkin fait définitivement partie de notre patrimoine : Jane et Serge, Jane et Lou, Jane et Charlotte, Jane et Kate … Tous semblent faire partie de notre famille. Paru le 3 octobre 2018, son livre autobiographique, Munkey Diaries (ed. Fayard), nous livrait ses premières confidences. Post-Scriptum (ed. Fayard) – son deuxième volet – revient, entres autres, sur les méfaits de la médiatisation face à son rôle de mère.
Qualifiée par sa fille Charlotte « summum de la beauté », Jane Birkin, elle, avoue n’en avoir jamais eu conscience. Et pourtant … Son apparition dans le film « La Piscine » aux côtés d’Alain Delon et Romy Schneider, sa beauté innocente, sa timidité, sa façon de sourire, de marcher, ont marqué le cinéma. Durant sa carrière, la star a posé sexy, sous l’objectif des plus grands noms de la photographie – notamment avec la star Helmut Newton – connus pour ses clichés toujours chicissimes et provocateurs.
Mais Jane assume. Elle fait partie d’une génération où les corps s’expriment, sans tabous.Elle exprime même sa joie lorsqu’elle se découvre, nue – menottée même ! – dans le magazine Playboy. Puis, elle avoue que même les clichés sensuels – jamais vulgaires – qui l’évoquent comme une poupée de Serge Gainsbourg,son ex-mari, ne lui ont jamais posé de problème. Aucun sauf un : celui de gêner ses filles, Kate, Lou ou Charlotte. Car pour elles, rien n’était simple… Jane se souvient que sa fille Kate – décédée à l’âge de 46 ans, le 11 décembre 2013 – s’était bagarré à l’école en voulant défendre sa mère : traitée de « pute ».
Pour Jane Birkin, s’il a sans doute été difficile pour ses filles de faire face à une sur-médiatisation, elles ont choisi leurs vies respectives, librement : « je n’ai pas empêché mes filles de trouver leur propre voie, leur propre style » , annonçait-elle dans un entretien avec le magazine « Les Inrocks« .
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