Reçue dans CBS Morning, l’épouse de l’ancien président des États-Unis, Michelle Obama, s’est confiée sur une grande source d’inquiétude pour elle : ses filles. Malia et Sasha sont maintenant de jeunes adultes titulaires du permis de conduire, et l’ex-First Lady redoute le comportement de la police américaine envers les personnes de couleur.
Malia Obama
Sasha Obama
L’affaire George Floyd reste dans toutes les mémoires : impossible d’oublier ces images insoutenables qui ont fait le tour du monde. Le 25 mai 2020, un homme nommé George Floyd avait été arrêté par deux officiers de police américains. L’un d’eux, Derek Chauvin, l’avait maintenu à la gorge en pratiquant une prise d’immobilisation dangereuse. Pendant tout ce laps de temps, les passants qui filmaient ont ainsi pu l’entendre crier « Je ne peux pas respirer » ou encore « Maman ». Une arrestation musclée, qui avait entraîné la mort de George Floyd. Le policier Derek Chauvin a été reconnu coupable le 21 avril dernier, au grand soulagement de la communauté afro-américaine et de toute une population engagée pour les droits des hommes.
Michelle Obama a évoqué le sujet à la télévision américaine. Certes le verdict l’a soulagée, mais la mère de Malia (22 ans) et Sasha (19 ans) reste toujours très effrayée par le comportement de la police américaine envers les personnes de couleur. « Il reste du travail à faire, a prévenu l’épouse de Barack Obama dans CBS This Morning. Beaucoup d’entre nous vivent encore dans la peur quand nous allons faire les courses, quand nous promenons nos chiens ou lorsque nous permettons à nos enfants d’avoir le permis« . Et c’est sur ce dernier point que son inquiétude est la plus grande.
Peur d’une arrestation musclée
Car les filles des époux Obama, qui ont toutes les deux quitté le foyer familial pour poursuivre leurs études supérieures, ont passé et obtenu leur permis de conduire. Ce sésame pour la liberté demeure justement l’une des grandes sources d’inquiétude pour Michelle Obama. « Chaque fois qu’elles montent seules dans une voiture, je m’inquiète de ce que croirait quelqu’un qui ne sait rien sur elles : le fait qu’elles soient de bonnes élèves et des filles polies, mais peut-être qu’elles mettent leur musique un peu fort. En voyant l’arrière de leur tête, quelqu’un pourrait se faire une mauvaise idée« , imagine celle qui, comme « tant de parents d’enfants noirs« , regrette d’avoir peur de quelque chose d’aussi « innocent » que l’obtention du permis de conduire. Le chemin est encore long pour une véritable société égalitaire.
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