Valentin Montand, fils cadet d’Yves Montand, a accepté de se livrer à Paris Match. Il dévoile son quotidien de père heureux mais n’épargne pas Aurore Drossart et Catherine Allégret. Des années après, il ne digère pas.
A propos de
Valentin Montand
Catherine Allégret
Aurore Drossart
À 32 ans, Valentin Montand, fils cadet d’Yves Montand, fruit de sa relation avec Carole Amiel, est l’unique enfant reconnu par le chanteur français. Il n’avait que 3 ans quand son père est décédé. Ce jeudi 6 mai, ce père heureux d’une petite Margot a décidé de livrer sa vérité dans les colonnes de Paris Match. Celui qui vit depuis 5 ans avec Florence, évoque sa vie de famille, son bonheur mais revient aussi sur des souvenirs plus douloureux. Celui du jour où à la demande d’Anne Drossart, le cercueil de son père a été exhumé, alors qu’il n’avait que 10 ans, afin de prouver que sa fille Aurore, était bien l’enfant de l’acteur. Mais aussi les allégations de Catherine Allégret, fille adoptive de Montand, qui déclarait dans l’ouvrage Un monde à l’envers (éd. Fayard) en 2004 avoir été victime d’agressions sexuelles de la part de ce dernier lorsqu’elle était enfant. Des années après Valentin Montand se montre cinglant avec elles.
« Ce fut un moment difficile », raconte Valentin Montand, dont Benjamin Castaldi donnait récemment des nouvelles. Il revient sur ce jour où le cercueil de son père au Père Lachaise a été exhumé. « Avant cela, vers mes 8 ans, on m’a fait, ainsi qu’à la soeur de mon père, des prélèvements pour des tests ADN, confie-t-il. […] Les analyses montraient que j’appartenais à 99,9% à la famille Montand. Les résultats des analyses d’Aurore Drossart portaient la probabilité de ses liens avec nous à 0,01%. » Pourtant deux ans plus tard, sur « les conseils de leur avocat, Gilbert Collard, membre du Rassemblement national aujourd’hui, les Drossart ont voulu faire exhumer le corps de mon père », s’indigne-t-il. Des tests ont été réalisés et ont « prouvé une nouvelle fois qu’elle n’était pas sa fille ». L’a-t-il rencontrée ? Non, Valentin Montand affirme clairement ne pas être intéressé.
« Balancer des horreurs sur un homme mort, c’est terrible »
Plus tard durant l’adolescence, il doit cette fois-ci affronter les accusations de Catherine Allégret, la mère de Benjamin Castaldi, au sujet d’Yves Montand. S’il l’a déjà rencontrée, aujourd’hui il ne le souhaite plus ne lui pardonnant pas ces allégations. « Balancer des horreurs sur un homme mort qui ne peut plus se défendre, c’est terrible« , estime-t-il. Des mots très durs à l’encontre de celle qui se dit victime d’abus sexuels de la part de celui qui l’a adoptée. À l’heure où la parole des victimes d’agressions sexuelles se libère de plus en plus, le fils d’Yves Montand voit-il les choses autrement ? « Non », répond-il clairement. S’il estime qu’il est « important que la parole se libère », il n’est pas pour en parler publiquement, d’autant plus quand la personne accusée est « quelqu’un de connu ». « Et en tirer de l’argent en publiant un livre peut faire douter de la sincérité de celle qui se dit victime. C’est salir la personne, sans rien prouver. Ça me paraît trop facile », lâche-t-il.
Crédits photos : Gorassini Giancarlo/ABACA
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