Il y a un an, pour Sébastien Soules, ténor d’opéra, la crise sanitaire a été un véritable tsunami. « C’est une vague qui t’emporte, et tu n’es pas maître de ce qui se passe, de ce qui t’attend, tu surnages« , analyse l’intéressé. Chanteur lyrique mondialement connu, avec plus de 2500 représentations données dans le monde et pourtant, quand la pandémie survient, il ne bénéficie d’aucune aide et doit rentrer en France. « J’ai été voir Pôle Emploi, je voulais donner des cours de chant et rien, niet. Mais comme j’avais mon vélo et que j’adore ça, je me suis dit que peut-être ça, ça marcherait« , raconte Sébastien Soules.
30 heures de pédalage par semaine
Alors le chanteur s’inscrit sur des plateformes de livraison. Le vélo, son autre passion, lui permet alors de gagner sa vie à 50 ans. « Ça m’a sorti du trou financièrement. C’est juste que ce n’était pas prévu que ça dure aussi longtemps« , reconnaît-il. En comptant les aides et en pédalant en moyenne 30 heures par semaine, l’ancienne star de l’opéra arrive à peine à gagner 1200 euros. Sébastien Soules ne désespère pas pour autant, il rêve toujours à des lendemains qui chantent.
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