Julie Gayet victime de la crise : son plan B en Corrèze

Comme tout grand nom de la scène culturelle, Julie Gayet a souffert de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus. Heureusement, et comme l’a récemment noté La Montagne, l’actrice a trouvé de quoi rebondir à Tulle.

Le coronavirus : un coup des plus durs pour le secteur culturel. Julie Gayet ne peut dire le contraire. Car si elle enchaîne les rôles et les tournages, la société de production de l’actrice est au point mort. Mais à en croire de récentes informations de La Montagne, c’est finalement en Corrèze, dans le fief de son compagnon François Hollande qu’elle a trouvé une nouvelle voie. « J’aime l’art contemporain, j’ai fait de l’histoire de l’art et ma mère est antiquaire, alors pourquoi ne pas imaginer une galerie d’art avec Jean Brousse qui en possède une au Lonzac ? », a-t-elle confié au quotidien régional. « En Corrèze, il y a de très bons artistes féminins, il y a des choses à imaginer. » Plus que l’art, elle rêve d’autres projets tullistes autour de la danse et de la littérature, outre son engagement auprès de l’association corrézienne SOS Violences conjugales.

Si les hypothèses s’enchaînent, Julie Gayet garde une seule certitude. Hors de question pour elle de suivre les traces de l’homme qui partage son quotidien. « Je ne ferai pas de politique », assure-t-elle. « Vous ne me verrez pas au conseil mais à la médiathèque, au théâtre, au cinéma… Je ne parle pas de politique. Je suis le côté privé de François. Moi je parle à travers les films, les festivals ou le Fondation des femmes. » La culture avant tout. Une aide considérable pour ce milieu, à ce jour encore sous cloche en raison de la pandémie de coronavirus.

La Culture sous pression

Les appels des grands noms de la scène culturelle se sont multipliés du côté du gouvernement. Appelée à prendre la relève de Franck Riester au ministère de la Culture au mois de juillet 2020, Roselyne Bachelot a rapidement été éprouvée par les efforts déployés pour sauver le secteur. Une désillusion profonde pour celle qui rêvait de suivre les traces d’André Malraux. À cette lutte s’est ajoutée, le 20 mars 2021, un diagnostic positif au Covid-19 ainsi qu’une hospitalisation (durant laquelle elle a suivi une oxygénothérapie renforcée), de plusieurs jours. La ministre a retrouvé le chemin de la rue de Valois ce mardi 13 avril.

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