Décédé le vendredi 9 avril dernier, l’époux d’Elizabeth II sera inhumé ce samedi 17 avril. Alors que le Royaume-Uni pleure son prince consort et que les funérailles s’organisent, une autre question se pose. Comment sera gérée la succession du prince Philip, à la tête d’une fortune assez importante ?
Prince Philip
Elizabeth d’Angleterre
Le prince Philip a rendu son dernier souffle ce vendredi 9 avril, à l’aube de sa centième année. L’époux d’Elizabeth II a quitté ce monde au terme d’une vie riche, à assumer aux côtés de son épouse, le protocole royal dévolu à la Couronne Britannique. Durant plus de sept décennies, celui qui aura reçu le titre de duc d’Edimbourgh, aura accompagné sa reine de coeur. Il est vrai que le prince n’a vraisemblablement pas toujours été fidèle avec Elizabeth, mais cette dernière s’était parfaitement accommodée du caractère de séducteur de son compagnon. À eux deux, ils ont néanmoins réussi à surmonter toutes les épreuves, y compris la dernière en date avec le départ puis le renoncement aux obligations monarchiques d’Harry. Alors que les derniers détails d’un protocole très strict se règlent en vue des funérailles du prince consort, une question demeure. A qui reviendra la fortune du grand-père de William et Harry ?
Car nous pouvons effectivement parler de joli pactole ! Le duc d’Edimbourg serait à la tête d’une fortune estimée aujourd’hui à un peu plus de 12 millions d’euros, comprenant principalement des oeuvres d’art. Le prince était un grand collectionneur : tableaux – notamment d’art aborigène et des oeuvres de Edward Seago -, estampes, dessins, caricatures, livres sur la nature.
Le choix le plus simple ?
Les experts économiques britanniques ont indiqué qu’en matière de succession, plusieurs possibilités s’offraient au prince pour léguer ses biens. La solution la plus simple étant que l’ensemble revienne en ligne directe à la reine, son épouse, qui lui survit. Un choix justifié par l’avantage économique qu’il implique, car la souveraine éviterait ainsi de payer des droits de succession, et serait même en mesure de léguer à son fils Charles, son héritier sur le trône, l’ensemble de sa fortune grâce à une clause spéciale pour la famille royale. Cette clause permet de céder de » souverain à souverain « , ou de conjoint d’un souverain à un monarque en cours de règne, sa fortune sans payer d’impôts. Charles pourrait ainsi recevoir une somme totale de 430 millions d’euros. Cette clause avait d’ailleurs été utilisée par la propre mère d’Elizabeth, Queen Mum, qui avait transmis à son héritière la somme de 61 millions d’euros.
Pour le cas où Philip aurait choisi de ne rien léguer à son épouse, mais à plutôt à ses enfants, ce choix impliquerait le paiement d’un impôt pour ses bénéficiaires. En revanche, si le prince a décidé de verser l’ensemble de ses biens à ses associations ou patronages, ces dernières n’auraient rien à payer … Quel a donc pu être le choix du défunt Philip ?
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