Moins d’un an après la finale de la neuvième saison de The Voice, Antoine Delie s’apprête à sortir son premier album, intitulé Peter Pan. À cette occasion, le candidat de l’équipe de Marc Lavoine s’est confié sur ce beau projet mais aussi sur sa participation au célèbre télé-crochet de TF1.
Voici.fr : Vous avez participé à The Voice Belgique puis à The Voice France. Quelle expérience en tirez-vous ?
Antoine Delie : J’avais participé une première fois à l’édition belge en 2014, les coachs ne s’étaient pas retournés. J’ai retenté ma chance l’année suivante, je suis allé jusqu’en quart de finale dans l’équipe de Chimène Badi. En 2020, j’ai passé les auditions à l’aveugle en France et j’ai été en finale, au côté de Marc Lavoine. Quand j’ai tenté l’aventure en Belgique, j’étais très jeune, j’avais 16-17 ans. J’ai vraiment vécu une belle expérience, ça m’a permis de rencontrer Chimène Badi qui est aujourd’hui une amie et a une place importante dans la vie. Mais à l’époque, je n’étais pas prêt. Le jour où elle m’a éliminé, elle m’a expliqué qu’elle l’avait fait pour moi. J’étais trop jeune, je ne savais pas encore qui j’étais ni en tant que personne, ni en tant qu’artiste. Des années après, l’équipe de casting de l’édition française m’a contacté. Là j’ai foncé, car je sentais que j’étais prêt. C’est vrai que The Voice est une grosse machine, mais il y a aussi un côté hyper familial. On est bien accueilli et entouré par toute l’équipe. On se sent bien. Ça m’a apporté beaucoup de choses, j’ai appris très vite. J’ai pu travailler avec d’excellents musiciens, des personnes très talentueuses.
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En tant que jeune chanteur, vous avez grandi avec ce genre d’émission. Vous rêviez d’y participer ?
Quand j’étais petit, je regardais beaucoup ce genre d’émissions, la Star Academy, X Factor, The Voice… Mais ça ne me venait même pas à l’esprit d’y participer un jour. Je me disais que je n’oserai jamais ! Je trouvais que les candidats avaient tellement de courage. Et finalement, c’est en voyant des amis tenter leur chance que j’ai eu envie de m’inscrire aussi à The Voice. Je me suis dit : “Pourquoi pas moi ?” Ça m’a donné ce fameux courage.
Et tant mieux parce qu’en France, les 4 coachs se sont retournés. Vous aviez choisi Marc Lavoine. Pourquoi ce choix ?
Je m’étais dit que j’allais choisir en fonction de ce que les coachs allaient me dire, selon l’émotion du moment. Marc Lavoine n’était pas forcément mon premier choix. Je pensais plus aller vers Lara Fabian. Ils m’ont tous fait d’énormes compliments et ça ne m’a pas aidé (rires). Marc a pris la parole en dernier. Les autres avaient tous parlé de l’artiste que je suis et lui, il a aussi évoqué la personne. Il a cerné des aspects de ma vie, de ma personne… et je ne pensais pas que c’était possible de comprendre quelqu’un rien qu’avec une prestation. Lui, il a réussi à le faire. Marc n’a pas dit grand chose, mais ça m’a beaucoup ému. Et sur le moment, j’ai senti une connexion donc j’ai suivi mon instinct.
« Marc Lavoine est toujours un peu mon coach »
Un excellent choix au final puisqu’il vous encourage encore aujourd’hui !
Oui ! Il a été très présent pendant l’émission. Pendant le confinement, il appelait au moins trois fois par semaine pour demander des nouvelles. Il était très investi. Et un an après, il est toujours un peu mon coach. Je partage d’ailleurs un duo avec lui sur mon premier album, la chanson s’appelle Super jaloux. C’est la continuité de cette belle histoire.
D’autres artistes bien connus ont collaboré avec vous sur ce premier album. Chimène Badi, Slimane… Comment ça s’est passé ?
Il y a trois duos sur l’album, avec Marc Lavoine, Chimène Badi et mon amie Alice on the roof. Chimène, ça s’est fait naturellement. On avait vraiment envie de chanter ensemble. Je lui ai envoyé une chanson un jour et elle a eu un coup de cœur. Pour l’écriture et la composition, les collaborations se sont faites différemment. Il y a des personnes que j’ai rencontrées grâce à mon équipe. Mais à chaque fois il y a eu une connexion, une rencontre, un échange. Pour Slimane, ça s’est passé encore autrement. J’avais fait une reprise de lui sur mes réseaux sociaux, qu’il avait partagée sur Instagram. Il m’avait envoyé un message pour me dire qu’il avait beaucoup aimé. Et là j’y suis allé au culot en lui demandant s’il voulait bien m’écrire une chanson. Il a répondu positivement et on s’est retrouvé en studio. Deux chansons sont nées de cet échange-là.
Cet album était en cours d’écriture pendant The Voice. Comment avez-vous travaillé dessus?
Il y a des titres que j’ai co-écrits, co-composés. Il y en a un que j’ai écrit et composé totalement, c’est la première chanson que j’ai écrite il y a trois ans. Tous les autres titres ont été créés pendant et après The Voice. J’ai rencontré ma manageuse en février dernier, au moment des premières diffusions de l’émission. Et on a directement travaillé sur ce projet. C’était important de se lancer le plus vite possible. Je voulais à la fois prendre mon temps de bien faire les choses pendant l’émission mais aussi présenter rapidement un beau projet au public.
Pourquoi l’avoir appelé Peter Pan ? C’est un personnage qui vous représente bien ?
C’était une évidence pour moi. Je me suis toujours considéré comme un Peter Pan et j’ai toujours dit que j’avais le syndrome de Peter Pan. J’ai un peu peur de cet aspect cyclique de la vie, du temps qui passe. Je n’ai pas peur de mourir mais j’ai peur de ne pas avoir le temps de faire tout ce que je veux faire dans ma vie. Je me considère quand même comme un adulte, quelqu’un qui fait face à ses responsabilités. Mais je garde mon esprit rêveur, mon âme d’enfant. J’aime avoir la tête dans les étoiles et m’autoriser de temps en temps à faire un petit voyage dans mon pays imaginaire. C’est pour ça que le titre Peter Pan était très naturel pour moi, ça ne pouvait pas être autre chose.
Vous avez dévoilé deux titres. Dis-moi, plutôt pop et J’veux t’oublier, cette fois-ci dans l’émotion. Ça annonce les couleurs de l’album ?
J’avais envie de commencer avec un titre très coloré, très joyeux. On en a vraiment besoin en ce moment, moi le premier. J’avais aussi envie de montrer autre chose. Dans The Voice, les gens m’ont connu dans l’émotion, le piano… Je suis parti là-dessus avec J’veux t’oublier. Mais j’ai gardé quand même un côté très pop avec un refrain qui reste en tête. Ces différentes facettes donnent une idée des couleurs de l’album. Il est varié, avec plusieurs sonorités. Ça me ressemble.
« La production est hyper transparente »
Vous vous êtes exprimés sur le scandale des oreillettes dans The Voice. Qu’en pensez-vous ?
J’ai donné mon avis sur le sujet. Mais j’ai juste dit qu’en Belgique, oui, les coachs avaient des oreillettes mais pour une question de son. Il y a d’ailleurs des interviews de la productrice belge qui explique tout ça. En France, ils n’en ont pas. Il n’y a aucun trucage dans The Voice, c’est une émission bienveillante. La production est hyper transparente avec les candidats, avec les coachs. Par exemple, lors de mon expérience en France, le producteur était toujours très présent, il nous disait tout.
La nouvelle saison a été filmée sans public. Vous avez également connu ça. On imagine que c’est une ambiance très particulière pour un artiste.
Oui, on devait faire des lives au Palais des sports. Et tout a été annulé. Les conditions étaient très particulières, certes, mais tout le monde est dans la même galère. Je me considère comme chanceux car j’ai pu terminer l’aventure The Voice, j’ai pu monter sur scène cet été, à la rentrée… Donc je préfère me dire que j’ai beaucoup de chance. Mais c’est vrai qu’on aurait tous préféré que ça se passe autrement.
Ce n’était pas trop déstabilisant de ne pas sentir la ferveur du public?
Le public, c’est le moteur ! Pour les auditions à l’aveugle, les battles, j’étais très stressé aux répétitions et au moment de l’enregistrement, je me servais de l’énergie du public pour me détendre, me libérer. Donc une fois qu’on n’a plus de spectateurs, c’est compliqué. Il faut imaginer que le public nous regarde à distance. Ce n’est pas la même chose, mais il faut s’adapter.
Avez-vous des favoris cette année ?
J’aime pas mal de talents, j’en ai déjà rencontré certains. J’ai par exemple rencontré Robin, dans l’équipe d’Amel Bent, il est super sympa. J’aimais beaucoup Otta aussi (éliminé lors des battles le 3 avril dernier). Bien évidemment, je soutiens les Belges de cette édition. Mentissa c’est une star et son meilleur ami Youssef m’a fait pleurer lors de son audition. J’ai également adoré le slam de Tarik… Et il y a aussi Alyah, de l’équipe de Marc Lavoine. J’avais proposé un duo sur mon titre Dis-moi sur TikTok. Elle y a participé et je suis complètement fan ! Entre personnes de la team Marc Lavoine, on se soutient !
Peter Pan, le premier album d’Antoine Delie sort le 7 mai.
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