Confort garanti : les neuf façons de porter le jean au printemps

Dictées par les confinements successifs, les nouvelles habitudes vestimentaires ont signé la fin du slim. Et l’éternel classique s’adapte à notre besoin de confort.

Il est depuis toujours une pièce maîtresse du dressing. Aussi sensuel que décontracté, le jean joue la carte de l’intemporalité. Aujourd’hui, nos nouvelles habitudes vestimentaires dictées par les confinements successifs, ont signé la fin du slim. À la recherche de confort, les jeans amples sont à l’honneur sur les podiums et au quotidien.

Le jean droit

On l’a vu où ? Chez Celine. Hedi Slimane a abandonné le «flare» des années 1970 pour laisser place au jean des années 1990.

Sa particularité ? Une coupe un peu large, longueur 7/8e, qui laisse apparaître la cheville. Baptisé «fold» par la griffe parisienne, ce modèle droit et taille haute trouve son bonheur avec des tee-shirts un peu larges, des crop tops, des vestes bombers et prend un coup de jeune nineties (et plus que jamais actuel) avec une casquette ou un bob.

Le pattes d’eph, taille basse

On l’a vu où ? Chez Balmain, où Olivier Rousteing signe le grand retour du tailoring et mise sur le jean pattes d’éph’, qu’il réinvente ici taille basse.

Sa particularité ? Hypermoulant aux cuisses, il commence comme un slim et finit par s’évaser après les genoux pour balayer le sol. Parfaite rencontre entre les seventies et les années 2000, il se porte avec une veste à épaulettes, iconique de la maison Balmain. Effet officewear assuré.

Le flare

On l’a vu où ? Chez Temperley London, qui opte pour un look total denim qui joue sur l’idée d’une sihouette unisexe.

Sa particularité ? Le flare, à ne pas confondre avec le modèle des pattes d’eph, s’inspire lui aussi des 70’s. À la différence de ce dernier, il est large dès le haut de la cuisse et ne s’évase pas brusquement au genou. Enfin, il ne cache pas nécessairement les chaussures.

Le jean loose

On l’a vu où ? Chez Chanel, où il se décline en rose bonbon. Chloé l’accompagne de son côté d’une blouse fluide pour créer un look bohème.

Sa particularité ? Le jean loose emprunte les codes du jean classique avec une toile plus souple. Très ample, il dissimule les formes et se porte très taille haute, avec un top près du corps pour rééquilibrer la silhouette, ou une blouse ceinturée pour structurer l’allure.

En vidéo, le jean, un basique

Le patchwork denim

On l’a vu où ? Victoria Beckham l’associe à une veste blazer et un chemisier léger pour une attitude estivale, idéale pour le retour des beaux jours. Un parfait mélange entre sophistication et décontraction.

Sa particularité ? Le patchwork s’est imposé comme une tendance forte de la saison. Il assemble plusieurs tissus de denim, cousus ensemble pour un résultat homogène.

Etro, collection printemps-été 2021.

Balenciaga, collection printemps-été 2021.

Temperley London, collection printemps-été 2021.

Chanel, collection printemps-été 2021.

Le jean brut

On l’a vu où ? Alexandre Mattiussi, fondateur d’AMI, s’inspire du vestiaire des ouvriers en associant une chemise oversize et un jean large pour un look monochrome, façon «bleu de travail». Vivienne Westwood s’empare quant à elle du jean brut, fusionné à un corset à encolure carré pour cette allure rebelle si chère à la marque. Chez Desquared2, le jean brut se la joue délavé pour un air faussement négligé.

Sa particularité ? Après toutes les déclinaisons du blue jean, il revient à son état d’origine. Un véritable retour aux sources.

Le boyfriend déchiré

On l’a vu où ? Déchiré au niveau du genou, il se porte chez Etro avec un blazer imprimé pour éviter le côté trop débraillé. Large de haut en bas, il apporte un côté destroy qui s’adapte à toutes les morphologies.

Sa particularité ? Particulièrement flatteur, confortable, ce pantalon droit légèrement ample sur les hanches doit son nom au fait qu’il pourrait tout droit sortir d’un vestiaire masculin.

Le modèle imprimé

On l’a vu où ? Chez Molly Goddard, qui l’associe à un top monochrome, en harmonie avec le reste de la tenue.

Sa particularité ? Estampillé de motifs fleuris, le jean imprimé flirte avec les beaux jours et se présente comme un allié du printemps

Le baggy

On l’a vu où ? Chez Balenciaga, où il se porte taille haute, ceinturé, et accompagné d’une chemise pour un effet totalement décomplexé.

Sa particularité ? Il marque le retour du jean dégoulinant, ultra large et loose, qui a fait fureur dans les années 1990. Jadis souvent taille basse, large au niveau des hanches et jusqu’au bas des pieds, le baggy trouve paradoxalement ses lettres de noblesse à travers la dégaine nonchalante, intrinsèquement cool, qu’il renvoie.

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